À lire dans le nouveau numéro de France Football, une enquête sur le trading, l'autre Ligue des champions
Depuis quelques années, les clubs européens misent énormément sur l'achat et la revente des joueurs pour booster leurs finances. Découverte des maîtres de ce business.
Comme la potion de Panoramix, c'est la formule magique censée doper le football européen de notre époque : le trading, à savoir l'activité d'achat et de revente de joueurs. Autrefois négligé pour privilégier l'objectif sportif, le trading fait désormais pleinement partie de la stratégie des clubs pour engranger des revenus supplémentaires. Et donne lieu à une véritable compétition où chacun se tire la bourre et où tous les coups ou presque sont permis. Pour essayer de déterminer ceux qui dominent ce «Championnat» qui ne dit pas son nom, France Football s'est penché sur les transactions effectuées depuis cinq ans, la bonne temporalité pour mesurer les tendances claires.
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Benfica est le roi
Il convient de bien définir les résultats affichés : il s'agit des plus-values réalisées sur les ventes, pas nécessairement les recettes. Dans énormément de transferts, le montant annoncé comprend tout un tas de sommes redistribuées aux différents intermédiaires qui atteignent parfois des montants astronomiques impossibles à retracer, la plupart des clubs n'étant pas cotés en bourse, donc absolument pas soumis à l'obligation de publier le détail des opérations. Évidemment, pour chaque club entre aussi le calcul des moins-values, afin de tenir compte des «ratés». Et enfin, puisqu'il s'agit d'évaluer l'activité trading, donc d'achat et de revente, les joueurs formés dans un club n'entrent pas dans le calcul en cas de vente par le club formateur. Ainsi, Mbappé est laissé hors de nos comptes pour Monaco. Voilà pour la méthode...
D.A. et N.D.
Retrouvez l'intégralité de cet article, avec notamment le classement des 30 clubs aux meilleurs plus-values, dans le nouveau numéro de France Football disponible en kiosques.