soumare (boubakary) andre (benjamin) yilmaz (burak) bradaric (domagoj) (S.Mantey/L'Equipe)

De la finale perdue contre le Bayern à l'élimination contre Manchester City et le parcours décevant en Ligue 1 : les montagnes russes du PSG

À croire qu'arriver en finale de la Ligue des champions, une première dans son histoire, a provoqué un véritable séisme qui se ressent encore aujourd'hui : depuis la défaite face au Bayern en août dernier, Paris a changé d'entraîneur, est tombé en demi-finale de C1 et pourrait perdre son trône en Ligue 1. FF refait le film de la saison parisienne, entre exploits et (trop) nombreuses déconvenues.

Le report qui passe mal
«On joue la Ligue 1 Uber Eats, pas la Ligue 1 PSG.» Cinglant le communiqué de presse du maire PS de Lens, Sylvain Robert. Touché dans sa chair par la défaite face au Bayern, le PSG demande le report de la rencontre face au RCL, programmée six jours après l'échec de Lisbonne. Largement suffisant pour le maire artésien. Mais la Ligue ne l'entend pas de cette oreille et octroie un passe-droit à l'escouade parisienne. Un report qui ne passe pas pour les autres supporters de la Ligue 1 et qui y voient ici un traitement de faveur envers la plus grosse puissance financière du football hexagonal.

L'excursion bling-bling à Ibiza
Dix jours de repos. Pour déconnecter de la finale perdue face au Bayern, effacer les démons d'un rendez-vous manqué avec l'histoire... Les joueurs du Paris Saint-Germain ont eu besoin de souffler. Certains ont choisi la tranquillité et l'apaisement. D'autres ont opté pour une teinture blond platine et des soirées endiablées sur un yacht à Ibiza. En pleine période de pandémie, la petite sauterie aux Baléares passe mal. Pis encore quand trois joueurs reviennent positifs au coronavirus : Neymar, Angel Di Maria et Leandro Paredes. Un manque de professionnalisme qui fait tache. Surtout au PSG.

Mbappé positif
Lui n'était pas là à Ibiza... Et pourtant, le Paris Saint-Germain a dû se passer de l'un de ses atouts maître du côté de Lens. Testé positif en équipe de France - ce qui a eu pour don de foutre en rogne Leonardo d'ailleurs - le champion du monde 2018 s'ajoute à la longue liste un peu poisseuse du PSG. Le résultat ne se fait pas attendre. Avec un Kalimuendo volontaire mais encore un peu juste et un Jesé hors de forme et à la limite du risible, Paris s'incline en terres artoises (1-0). La gueule de bois post Ligue des champions est puissante.

Quand l'OM fait perdre pied au PSG
La pire publicité possible pour le football français : des joueurs des deux clubs les plus populaires du pays se battent, se crachent dessus et offrent une image absolument pitoyable. Incapables de prendre le dessus sur son ennemi de toujours, les Parisiens, menés depuis la demi-heure de jeu et un but de Florian Thauvin, perdent complètement pied et terminent la rencontre à huit. Neymar, Leandro Paredes et Layvin Kurzawa sont expulsés. Pire encore : l'OM s'impose au Parc pour la première fois depuis dix ans. Deuxième revers en trois jours pour les débuts parisiens en Ligue 1 version 2020-21...

Les sanctions tombent
Nous sommes le 16 septembre. Après les polémiques, place aux sanctions. Et la commission de discipline inflige six matches de suspension à Layvin Kurzawa pour son altercation avec Jordan Amavi. Côté Parisiens, Neymar, également expulsé en fin de partie, prend trois matches dont un avec sursis. Même tarif pour Leandro Paredes. Quant à Angel Di Maria, accusé de crachat envers Alvaro Gonzalez, il doit encore patienter.

Juan Bernat, la lourde perte
La scène se passe quelques minutes après le verdict de la commission de discipline qui a suspendu Layvin Kurzawa pour six matches. Les grimaces font redouter un diagnostic terrible. Cela n'a pas loupé. À l'heure de jeu au Parc des Princes, et alors que Paris galère à dominer le FC Metz, Juan Bernat s'écroule sur le pré. La douleur est là. Le staff médical l'aide à quitter le terrain. Le verdict tombe vingt-quatre heures plus tard : rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Taulier parisien en Ligue des champions, Bernat voit sa saison quasiment se terminer. Pour laisser un couloir gauche bien vide, avec désormais les seuls Mitchel Bakker ou Abdou Diallo pour compenser.

Quatre matches sans Angel Di Maria
Nouvelle séance de la commission de discipline ce 23 septembre. Au menu du jour : les sanctions à décider envers Angel Di Maria, qui a craché vers Alvaro Gonzalez. Le couperet tombe : l'Argentin est reconnu coupable et prend quatre matches en tribunes. Une semaine plus tard, la LFP ne décidera d'aucune sanction envers Neymar, accusé de racisme sur Hiroki Sakai.

Et Leonardo prit la parole
6-1. Net et sans bavure : le Paris Saint-Germain vient d'humilier Angers au Parc des Princes. Un premier but sous ses nouvelles couleurs pour Alessandro Florenzi. Cinq buteurs différents. Quatrième victoire consécutive en Championnat et une remontée au classement qui se précise enfin. Le champion de France en titre semble enfin en train de retrouver un peu de stabilité. Cette impression ne dure que quelques minutes. Car après la rencontre, Leonardo débarque en zone mixte devant les journalistes. Les mots fusent et font énormément de bruit : «Il doit respecter la politique sportive du club.» Il, c'est Thomas Tuchel, sèchement recadré. En cause, les propos de l'entraîneur parisien, sur la gestion de l'effectif, notamment lors du mercato : «Oui, l'effectif est moins fort, avait lâché Tuchel. Si on reste comme ça, on ne peut pas demander les mêmes objectifs à une équipe réduite. (...) En général, on perd trop de joueurs sans récupérer d'argent.» Visé, Leonardo réplique : «On n'a pas aimé, dit-il, au sujet des mots de l'Allemand. Le club n'a pas aimé. On n'a pas apprécié, on va voir en interne ce qu'on fait.» Il y a le feu en interne, et l'avenir de Thomas Tuchel se pose clairement.

Lire :
Attachez vos ceintures, la liste est dingue : Marco Verratti, Julian Draxler, Thilo Kehrer, Mauro Icardi, Juan Bernat et Marquinhos blessés ; Danilo Pereira cas contact au Covid-19 ; Angel Di Maria et Layvin Kurzawa suspendus. Ces neuf joueurs sont indisponibles pour le déplacement à Nîmes du vendredi 16 octobre (4-0) ! Ajoutez à cela les Neymar et Leandro Paredes qui reviennent d'Amérique du Sud et les Européens comme Kylian Mbappé qui étaient également en sélection...

Manchester United refroidit l'ambiance
Le 20 octobre, ouverture de la Ligue des champions 2020-21. Avec un statut de tenant du titre à défendre pour le Paris Saint-Germain. Sauf que les grands débuts sont ratés : avec encore Marcus Rashford en bourreau. Déjà buteur sur penalty lors du "fameux" huitième de finale de C1 en 2019, l'attaquant anglais offre la victoire aux Red Devils à la 87e minute.

Neymar se blesse
Pour la deuxième journée de Ligue des champions à Basaksehir, Neymar, touché à la cuisse, doit sortir dès la demi-heure. Il sera absent pour deux matches.

Danger pour le finaliste
S'il se rattrape en s'imposant à Basaksehir pour la deuxième journée, le PSG tombe une nouvelle fois dans la revanche de la dernière demi-finale. Avec un Presnel Kimpembe en grande difficulté, le champion de France en titre s'incline 2-1 à Leipzig et se met sérieusement en danger pour une qualification.

Leonardo conforte Tuchel
«Le club doit apporter son soutien et aussi dire des choses, ce qu'on pense. C'est normal. On n'a pas aimé que la discussion sur le mercato soit publique (NDLR : En octobre dernier). Il a dit ça, on respecte. Le club a eu une position. On a parlé entre nous, ce sont des choses qui arrivent. Aujourd'hui, la situation est claire pour tout le monde. Il y a des discussions en interne. Ce serait même bizarre de ne pas en avoir ! De temps en temps, c'est un peu plus chaud, oui, c'est comme ça. Mais, la vérité, les faits, c'est qu'en interne, on n'a jamais pensé à changer Tuchel. On n'a jamais appelé personne, jamais. Après, il y a les gens qui parlent car le rôle d'entraîneur du PSG est envié. Heureusement ! Mais, honnêtement, le club n'a jamais pensé à un autre entraîneur pour remplacer Tuchel.» Lors d'une session de questions-réponses, le 10 novembre, Leonardo calme le jeu avec son entraîneur.

La remontada de Monaco
Doublé de Kylian Mbappé. 37 minutes de jeu à Monaco : le PSG mène tranquille 2-0 et va confirmer son net regain en Ligue 1. Mais à six minutes de la fin, Cesc Fabregas convertit le penalty du... 3-2 et offre les trois points aux joueurs de Niko Kovac. Avec un Thomas Tuchel qui interroge sur son choix de placer depuis quelques matches un Danilo Pereira en difficulté en défense centrale. Ce sujet va énormément crisper...

Nouvelle défaite au Parc, et nouvelle blessure pour Neymar
Décidément, face aux équipes importantes de la Ligue 1, le PSG est à la peine et confirme ainsi une saison bien inconstante : après Marseille, c'est Lyon qui vient s'imposer au Parc ! Pire encore, sur un violent tacle de Thiago Mendes, Neymar est touché à la cheville et doit mettre fin à son année 2020.

La nouvelle hécatombe
Après Neymar, à Lille (0-0), ce sont Layvin Kurzawa, Presnel Kimpembe et Alessandro Florenzi qui sortent sur blessure en moins de dix minutes !

La nouvelle sortie de Tuchel
Le 23 décembre, Thomas Tuchel envoie une nouvelle pique à sa direction dans une interview Sport1 en Allemagne : «Parfois, c'est très facile, parfois, un gros défi, car un club comme le PSG a de nombreuses influences qui vont bien au-delà des intérêts concentrés de l'équipe.»

Thomas Tuchel, la fin
Et arrive donc ce 24 décembre où, au lendemain de la victoire parisienne sur Strasbourg (4-0), on apprend que Paris décide de se séparer de Thomas Tuchel. Fou !

Lire :
-Limogeage de Thomas Tuchel : entraîneur du PSG, le job impossible
Mauricio Pochettino débarque
Quelques jours après l'éviction de Thomas Tuchel, les dirigeants parisiens ont pioché dans l'histoire du club pour trouver son successeur. Ancien joueur et capitaine du PSG, l'Argentin sort d'une année d'inactivité après son expérience à Tottenham qui l'a vu atteindre la finale de la Ligue des champions 2019. L'ex-entraîneur des Spurs a très vite du pain sur la planche. Trois jours après sa nomination, il démarre par un nul 0-0 à Saint-Etienne pour sa première, avec un Marco Verratti aligné en numéro 10.

Lire :
-Luis Fernandez : «Les joueurs du PSG vont aimer Mauricio Pochettino»

Un trophée des champions et une revanche contre l'OM
Dix jours à peine après l'arrivée de leur nouveau technicien, voilà un trophée pour débuter l'année. Mais surtout une revanche. La défaite contre l'OM plus tôt dans la saison est gommée par un succès 2-1 grâce à des buts de Mauro Icardi et Neymar pour glaner le Trophée des champions face aux Marseillais. L'aventure Pochettino débute positivement.

Lire :
-Les notes de PSG-OM

Renversés à Lorient
Sixième rencontre de cette nouvelle ère et première défaite. Les Parisiens se rendent pourtant à Lorient, forts d'une série de quatre victoires pour un seul but encaissé. Laurent Abergel a beau ouvrir le score, un doublé de Neymar remet les pendules à l'heure. Mais tout s'effondre en dix minutes. Yoane Wissa égalise en fin de match puis Terem Moffi résiste au retour de Presnel Kimpembe et renverse la partie sur un ultime contre. Encore des points lâchés en Ligue 1.

Neymar, énième tuile
Le printemps européen approche et avec lui les traditionnels ennuis parisiens avant d'aborder les grandes échéances de C1. Trois jours après un net succès au Vélodrome (2-0), il faut se déplacer à Caen pour l'entrée en lice en Coupe de France. A d'Ornano, Paris fait l'essentiel (1-0) mais perd gros. Juste avant l'heure de jeu, Neymar doit céder sa place, touché à l'adducteur après plusieurs duels âpres. Un coup dur dont le club se serait bien passé, à six jours d'un déplacement très attendu à Barcelone en huitième de finale de Ligue des champions. Le Brésilien manque finalement neuf rencontres.

Récital au Camp Nou
La tendance n'est pas idéale au moment d'entamer la première manche de ce duel face au Barça. Elle l'est encore moins lorsque Lionel Messi transforme son penalty pour ouvrir le score. Mais c'est sans compter sur un Kylian Mbappé stratosphérique. En l'absence de Neymar, le Français enfile le costume de leader et plante un triplé légendaire au Camp Nou. Moïse Kean y va aussi de son pion et le PSG gifle les Catalans 4-1 pour poser une option sur les quarts de finale. Paris signe le match référence de sa saison.

Lire : Les notes du PSG à Barcelone

Le Parc des Princes tombe encore
A peine sortis de leur exploit européen, les Parisiens tombent dans le piège de Monaco. Le plan élaboré par Niko Kovac fonctionne parfaitement au Parc des Princes et ses joueurs abandonnent le ballon (75% de possession pour le PSG). Mais piquent dès qu'ils en ont l'occasion par Sofiane Diop puis Guillermo Maripan. Incapable de faire vaciller le bloc monégasque, Paris s'enfonce. Et tombe une fois de plus au Parc contre un gros poisson du Championnat...

Le Barça en bégayant
Dur contraste. Trois semaines après sa victoire brillante au Camp Nou, le PSG tremble sur sa pelouse contre le FC Barcelone malgré son matelas d'avance. Surdominés, les Parisiens ouvrent le score par miracle grâce à Kylian Mbappé. S'ils ne cèdent que sur un missile de Messi après une demi-heure de souffrance, ils ne doivent leur salut qu'à un seul homme : Keylor Navas. Immense dans les cages, le Costaricien est partout. Juste avant la pause, il stoppe le penalty de Lionel Messi et évite la catastrophe. Grâce à lui, Paris se reprend après la pause et valide sa qualification (1-1). Pour la sérénité, on repassera.

Fiasco contre Nantes
Le sprint final pour le titre de champion se profile et pourtant, ce PSG continue de se prendre les pieds dans le tapis à domicile. Et s'il était déjà tombé contre les cadors du Championnat, c'est cette fois Nantes, candidat au maintien qui arrache les trois points au Parc ! Devant au score grâce à un but de Julian Draxler en première période, Paris craque complètement après la pause. Intenable, Randal Kolo Muani profite d'une passe en retrait jouée en dilettante par Mbappé pour égaliser. Avant de lancer Moses Simon vers le pion du succès. La défaite fait tâche...

Match de patrons à Lyon
4-2. Démonstration de force. Déjà facile vainqueur de Lille en Coupe de France (3-0), le club de la capitale impressionne au Groupama Stadium. Dans un match décisif dans la course au titre, l'OL est écrasé au cours d'une première période à sens unique. Après 50 minutes de jeu, le score est de 4-0 et les Parisiens peuvent tranquillement lever le pied en fin de rencontre. Enfin un air de futur champion de France ?

Duel décisif perdu au Parc
Rechute brutale. La trêve internationale a fait mal à la dynamique. Au Parc des Princes, un LOSC d'une solidité à toute épreuve vient prendre les trois points comme tous les autres candidats au podium depuis le début de saison (1-0). Mené au score après le pion de Jonathan David en première période, le PSG n'y arrive toujours pas dans son jardin et retombe dans ses (nombreux) travers. Pas digne d'un futur champion.

Miracle à Munich
Sur les talons et acculés dans leur surface pendant 90 minutes, les Parisiens repartent de Munich avec une improbable victoire dans leur valise (3-2). Lancés par Kylian Mbappé puis Marquinhos, ils voient pourtant les Allemands revenir à l'heure de jeu. Mais comme à Barcelone au tour précédent, l'attaquant français est au rendez-vous. Après une transition éclair, il bat encore Manuel Neuer et offre à son club la manche aller de ce quart de finale européen.

De retour en demi-finale de C1
Une semaine plus tard, le billet pour les demi-finales de Ligue des champions est validé. Le tenant du titre bavarois s'impose pourtant à Paris (1-0). Mais il manque un but pour renverser un PSG souverain en dépit du contexte tendu. Pour la deuxième année consécutive, le club se hisse dans le dernier carré européen. Et prend sa revanche contre son bourreau de la dernière finale. Vraie référence.

Mental de costauds contre les Verts
Retour à la Ligue 1 tout sauf simple. Contre Saint-Etienne, le PSG est d'abord mené. Puis égalise et repasse devant en fin de match. Mais l'ASSE revient dans le temps additionnel. Jusqu'à un coup de poignard signé Mauro Icardi qui offre trois points et un succès de poids dans la lutte pour le trône. Mais comme rien n'est jamais simple, Mbappé se blesse en fin de match. Rien de grave se dit-on alors...

Le jour et la nuit contre City
Jamais le PSG n'a montré une telle force collective cette saison qu'au cours de cette première période contre Manchester City en demi-finale aller de Ligue des champions. La chute n'en a été que plus lourde. L'avantage au score est enterré par des buts chanceux de Kevin De Bruyne et Riyad Mahrez dans un second acte à sens unique qui voit Gueye disjoncter. Un retour en finale paraît bien illusoire.

Craquage mental à l'Etihad
Au-delà du score (2-0), l'attitude fait mal. Contre des Citizens exemplaires, Neymar, Angel Di Maria et consorts craquent au retour sous les yeux d'un Kylian Mbappé touché au mollet et cloué sur la touche. Impuissants et frustrés de dire au revoir à l'Europe aux portes de la finale, ses coéquipiers offrent un spectacle indigne du niveau européen sur les dernières minutes de la partie. Des fautes gratuites, des contestations, des gestes dangereux et une sortie sans classe.

Nul à Rennes et nouvelle défaillance mentale
A trois journées de la fin, il reste un infime espoir de retrouver la première place. Encore faut-il s'imposer à Rennes. Mais dans la foulée de leur défaillance en C1, les Parisiens craquent encore mentalement. Rejoints au score sur une tête de Serhou Guirassy en seconde période, ils terminent la rencontre à dix après un tacle non-maîtrisé de Presnel Kimpembe sur Jérémy Doku. A trois points du LOSC à deux journées du terme, il leur faudrait un miracle...

Un trophée quand même
Au moins, Paris ne finira pas 2020-21 bredouille. Outre le Trophée des champions (avec la faible importance qu'on peut y accorder), le Paris Saint-Germain de Mauricio Pochettino a tout de même réussi à conserver la Coupe de France au terme d'une finale solide, dans le sillage d'un Kylian Mbappé encore précieux. Victoire 2-0 face à Monaco. Désormais, c'est à Brest que les Parisiens vont savoir s'ils parviennent à doubler le LOSC sur le fil. Le week-end passé, avec sa victoire facile sur Reims (4-0) et le nul des Dogues face à Saint-Etienne (0-0), un petit point sépare les deux formations. Suspense haletant.