Diego Simeone (Atlético de Madrid) : « On doit croire en nos joueurs »

L'Atlético de Madrid est toujours maître de son destin en Liga. Mais la troupe de Diego Simeone, qui se déplace à Elche samedi (16h15), n'a plus le droit à l'erreur, alors que ses poursuivants n'ont jamais été aussi proches. Une fin de saison tendue pour le coach Argentin.

Il y a à peine deux mois, l'Atlético de Madrid comptait 10 points d'avance en tête du classement, mais les poursuivants se sont, depuis, dangereusement rapprochés. Les hommes de Simeone ont en effet nettement ralenti leur cadence en ne remportant que deux de leurs cinq derniers matches en Liga.

Cependant, ils ont pu compter sur un coup de pouce inattendu de Barcelone, jeudi, qui s'est incliné sur sa pelouse contre Grenade (1-2). Un résultat qui laisse l'Atlético en position de leader au classement avec deux points d'avance sur Barcelone et le Real Madrid, trois sur le Séville FC. « C'est quelque chose de nouveau, mais c'est bien pour le football espagnol que quatre équipes se disputent le titre. »

Avec quatre équipes si proches les unes des autres, je ne peux penser qu'à court terme.

Diego Simeone, entraîneur de l'Atlético de Madrid

Les Colchoneros ont dorénavant leur destin entre leurs mains. S'ils remportent leurs cinq derniers matchs, ils décrocheront à coup sûr leur premier titre en Liga depuis 2014. Mais Diego Simeone refuse de se projeter aussi loin. « Dans ce type de situation, vous pensez et vous vous concentrez plus que jamais sur le match qui vient, a-t-il déclaré en conférence de presse. Avec quatre équipes si proches les unes des autres, je ne peux penser qu'à court terme et faire confiance à mes hommes qui réalisent une excellente saison. On doit croire en nos joueurs. »

« Il y a toujours une pression énorme dans ces moments. Si vous jouez après vos rivaux et qu'ils gagnent, ça vous met automatiquement de la pression sur les épaules. Mais vous pouvez dire la même chose si vous jouez avant eux. Au final, vous avez juste besoin de vous concentrer sur vous-même », a-t-il expliqué.