dest (sergino) verratti (marco) (F.Faugere/L'Equipe)

L'équipe type des huitièmes de finale aller de Ligue des champions

Voici notre équipe type des huitièmes de finale aller de Ligue des champions, dont les matches se sont disputés la semaine dernière, ainsi que mardi et mercredi soir. Le onze ainsi constitué s'articule autour d'un 4-3-3.

Le onze

Alisson (Liverpool) - Süle (Bayern), Marquinhos (PSG), Kimpembe (PSG), Mendy (Real) - Sané (Bayern), Verratti (PSG), Bernardo Silva (Manchester City) - Haaland (Borussia Dortmund), Giroud (Chelsea), Mbappé (PSG).

Gardien
Si Liverpool a su surtout profiter des cadeaux défensifs des joueurs de Leipzig, Alisson, sauvé par son poteau en début de match sur une tête de Dani Olmo, a mis le 2-0 en terre allemande à l’abri en fermant sa cage à double tour dans la dernière demi-heure. Et personne n’est passé, pas même Hwang Hee-chan dans les dernières secondes de la rencontre.

Défenseurs
Nouvelle démonstration de force du Bayern Munich en C1, cette fois sur le terrain de Lazio : 4-1, avec une équipe supérieure dans tous les domaines du jeu. A commencer par la défense, où Niklas Süle a rendu Marusic inoffensif et multiplié les contres à toute vitesse. 4-1 également pour le PSG, et au Camp Nou, s’il vous plait ! Derrière, les Franciliens n’ont pas tremblé plus que ça, avec une charnière Marquinhos - Presnel Kimpembe qui a peu concédé à Messi et compagnie. Et c’est «Marqui» qui a décalé Kurzawa sur l’action de la rapide égalisation des Parisiens, après l’ouverture du score sur penalty de Leo Messi. Ferland Mendy est l’homme qui a fait tout basculer à Bergame : il y a l’expulsion sévère de Freuler sur l’une de ses accélérations aux abords de la surface et cette frappe enroulée du droit dans les dernières minutes, offrant un précieux succès (1-0) à l’extérieur au Real, et plus généralement une grosse activité sur le flanc gauche.
 
Milieux
A l’Olimpico, Leroy Sané a fait un peu ce qu’il voulait, s’enfonçant dans les lignes romaines avec une insolente facilité. Sur le troisième but du Bayern, il reprend victorieusement d’un plat du droit une percussion de Coman repoussée par Reina. Sur le suivant, le joueur allemand pousse Acerbi à marquer contre son camp. Avec Marco Verratti, voici le troisième des quatre Parisiens de notre équipe type. Véritable maître à jouer, il était partout sur la pelouse blaugrana. Pour presser les milieux adverses, ratisser et relancer, le tout avec un déchet minimum. Et son extérieur du pied sur l’égalisation du PSG fut un petit bijou. Bernardo Silva a, lui, époustouflé par son activité et son intelligence de jeu à l’occasion du 2-0 de Manchester City à Mönchengladbach, avec en points d’orgue un but de la tête et une passe décisive pour Gabriel Jesus.
 
Attaquants
Embouteillage devant où l’on aurait pu choisir Robert Lewandowski, impressionnant de maîtrise face à la Lazio et déjà à 32 buts cette saison, ou Moïse Kean pour son travail de sape à Barcelone et son joli but d’une tête piquée, voire l’impact de Marega, auteur du 2-1 de Porto face à la Juve. Mais comment ignorer Erling Haaland, deux buts et une passe décisive à Daoud lors du 3-2 victorieux face au FC Séville ? Comment ne pas fondre devant ces accélérations où l’attaquant norvégien emporte tout sur son passage, et ses statistiques faisant état de 18 buts en 13 matches de C1. A 20 ans, personne n’a fait aussi bien ! Olivier Giroud a 14 ans de plus qu’Haaland et reste très efficace : son superbe retourné acrobatique du gauche a permis à Chelsea de terrasser 1-0 l’Atletico Madrid à Bucarest, offrant aux Blues une option pour les quarts. Enfin, le meilleur pour la fin : le triplé de Kylian Mbappé en Catalogne, buteur sur des remises de Verratti, Florenzi et Draxler, mais aussi distributeur hors pair de «caviars » pour Kurzawa, Icardi et d’autres. Sans Neymar et Di Maria, le Français a pris le PSG en main et a écrit une page d’histoire.

Roberto Notarianni

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