C'est l'hécatombe chez les joueurs de Nancy. (E. Garnier/Lâ?™Équipe)

Ligue 2 : Nancy a égalé le record du nombre de buts inscrits contre son camp sur une saison

Posté au 8e rang de Ligue 2, Nancy a établi un triste record le week-end dernier. Le club nancéen est devenu le roi du but contre son camp.

Samedi dernier lors d’un bel après-midi, Nancy accrochait Toulouse dans son Stadium et était en train de poursuivre sa belle série de quatre succès consécutifs en tenant en respect l’un des sérieux postulants à la montée en Ligue 1 (0-0). La demi-heure de jeu venait de passer lorsqu’un lointain coup franc exécuté par Brecht Dajaegere aboutissait à un but malencontreux de Saliou Ciss contre son camp (32e). Le défenseur sénégalais ne le savait pas encore mais il venait d’être à l’origine d’un triste record.

Ciss signait-là le septième «csc» cette saison en Ligue 2 de l’ASNL, finalement battue dans les grandes largeurs par le TFC (1-4). Sept comme le record déjà établi par Sedan dans l’antichambre de l’élite en 2012-13. Record égalé, donc, pour le club nancéen en seulement 31 rencontres, contre 38 aux Sangliers il y a huit ans. La marque peut donc être dépassée par les hommes de Jean-Louis Garcia lors des sept derniers épisodes. Décidément, Nancy (8e) vit une saison très particulière entre vente du club, remontée au classement, Covid-19…

Nancy n’avait jamais dépassé les trois buts contre son camp, chiffre atteint en 1973-74, 1981-82 et 2015-16. Toutes compétitions confondues, l’ASNL affiche même huit pions contre son propre camp en comptant celui d’Abdelhamid El Kaoutari lors du 8e tour de la Coupe de France contre Sochaux (0-1), qui reviendra samedi à Marcel-Picot lors de la 32e journée de L2. En plus de Ciss et El Kaoutari, six éléments nancéens différents ont trompé la vigilance de leur gardien cette saison : Souleymane Karamoko (à Pau) et Giovanni Haag (à Troyes), tandis que Ernest Seka et Sega Coulibaly ont «frappé» à deux reprises chacun (contre Troyes et au Havre pour le premier, à Caen et face à Rodez pour le deuxième). E.L.