Denisot a côtoyé Revault au PSG. (R. Martin/L'Équipe)

Michel Denisot, après la mort de Christophe Revault : « Un honnête homme »

Michel Denisot était président du PSG lors de la saison passée à Paris par Christophe Revault. Il se souvient d'un homme bien.

Michel Denisot (ancien président du PSG de 1991 à 1998, après le décès de Christophe Revault) : « C'est une terrible nouvelle, Christophe était un honnête homme, quelqu'un de bien, attentionné à l'égard des autres. Ce n'était pas un garçon à problèmes mais à solutions. Nous sommes tous très touchés par sa disparition brutale et si tôt. J'étais au téléphone avec Ricardo (ancien entraîneur du PSG 1996-1998). On a passé un an ensemble au PSG et après je l'ai revu lors des différentes fois où nos clubs se sont affrontés. Il était venu à Paris pour franchir une étape, disputer la coupe d'Europe mais pas pour l'argent. J'ai une pensée pour sa famille et son club. »

Jean-Michel Moutier (ancien directeur sportif du PSG qui avait recruté Christophe Revault) : « C'est bien triste et tôt. On l'avait choisi pour succéder à Bernard Lama, avec l'accord de Joël Bats. Christophe avait de la prestance, il faisait grand dans le but et possédait les qualités d'un gardien moderne. C'était un costaud. À Paris il avait connu quelques soucis mais je l'avais fait venir à Rennes quand je suis allé au club. Il avait réalisé une grande saison avant de se blesser à Lyon, il était tout près des Bleus. Il avait envie de progresser. C'était un mec sympa, disponible, on dit toujours cela quand les gens sont morts mais c'était le cas avec lui. »

« Sous le choc et triste »

Paul Le Guen

Paul Le Guen (entraîneur du Havre et ancien coéquipier de Revault au PSG) : « Je suis sous le choc et triste. J'ai joué avec Christophe et je l'ai entraîné (à Rennes) puis je l'ai retrouvé au Havre où il était toujours. J'ai réalisé une bonne partie de mon parcours dans le foot avec lui. On savait que ces derniers temps il était moins bien mais il était toujours salarié du HAC et on échangeait régulièrement. On a communiqué par message, il y a 10-15 jours. Ça me rend très triste (ému). »