Nabil Fekir s'est blessé contre Getafe. (Joaquin Corchero/Presse Sports)

À lire dans France Football l'interview de Nabil Fekir (Betis Séville) : «Sans le ballon, je suis malheureux»

Positionné comme numéro 10, l'international a pris les clés du jeu du Bétis Séville, depuis l'arrivée de Manuel Pellegrini en début de saison. L'occasion de parler d'un poste forcément à part, avec le meilleur joueur français du premier trimestre 2021 selon l'observatoire du football. Extraits.

Le poste de numéro 10

«C'est le poste dont je rêve depuis tout petit. C'est là où je me sens le plus à l'aise. Le coach me fait confiance et me laisse beaucoup de liberté. Je suis une sorte d'électron libre. C'est exactement ce que j'aime. On a une équipe de qualité. J'ai un peu d'expérience, j'essaye de l'amener au maximum à l'équipe, je donne tout ce que j'ai. Après, si le coach veut me mettre en pointe, sur un côté, où même plus bas, il n'y a aucun problème. Je suis à disposition de l'équipe.»

Ses références au poste de numéro 10

«Zinedine Zidane. C'est un joueur qui m'a fait rêver et m'a donné envie de réussir. Hatem Ben Arfa aussi. J'ai eu la chance de le voir jouer à Lyon quand j'étais plus jeune. Ce sont des joueurs qui m'ont inspiré.»

La définition du numéro 10

«C'est un joueur qui doit organiser le jeu, qui doit faire jouer les autres, qui doit être décisif pour l'équipe, marquer, donner des passes décisives. C'est le joueur un peu important de l'équipe. Après attention, tout le monde est important, mais c'est vrai que le milieu de terrain a une grosse place dans le foot d'aujourd'hui. Pour moi, un bon milieu de terrain c'est ce qui fait la force d'une équipe, aujourd'hui. Il faut être costaud dans ce secteur. Et je ne parle pas que du dix. Je parle aussi des milieux récupérateurs, des relayeurs. C'est cet ensemble-là qui est important dans une équipe.»

Le cerveau du numéro 10

«Quand t'es joueur de foot en général, tu utilises ton cerveau. Le football se joue avec les pieds, mais aussi beaucoup avec la tête. Quand t'es au milieu de terrain, c'est vrai, qu'il y a plus de pression, parce qu'il y a plus de joueurs et qu'il faut penser plus rapidement. Mais tous les joueurs jouent avec leur tête.»

L'évolution du poste de numéro 10

«Il a un évolué et changé comme le foot, d'ailleurs. Aujourd'hui, les latéraux ne sont pas les mêmes qu'il y a trente ans. Le foot évolue et les postes également. Les latéraux offrent plus de solutions. Pour être un bon latéral, il faut être bon devant, bon derrière. Avant, ce n'était pas forcément ça. Avant, le latéral était celui qui défendait bien. On ne lui demandait pas de marquer ou de faire des passes décisives.»

Propos recueillis par Olivier Bossard

Retrouvez l'interview de Nabil Fekir dans le nouveau numéro de France Football, en kiosque mardi ou disponible dès lundi à partir de 18 heures en version numérique en cliquant ici.