Adrien Rabiot assure avoir pris de la masse musculaire à la Juve. (P. Lahalle/L'Équipe)

Adrien Rabiot : « J'ai pris en masse musculaire » à la Juventus

Adrien Rabiot, le milieu de terrain de la Juventus et de l'équipe de France, a accordé une longue interview au site Billion Keys, dans laquelle il explique qu'il travaille beaucoup en Italie et qu'il a pris en masse musculaire. Sans « produit illicite », précise-t-il.

Dans un long entretien accordé au site Billion Keys, Adrien Rabiot, le milieu de terrain de la Juventus Turin et de l'équipe de France, est revenu sur son parcours footballistique. Il évoque notamment son essai à Manchester City lorsqu'il avait seulement 13 ans, son premier contrat pro au PSG quatre ans plus tard et son arrivée à la Juventus Turin qui l'a transformé physiquement à force de travail acharné.

Lorsqu'on lui fait remarquer que sa morphologie a changé, l'ancien Parisien avoue tout de suite : « Je rassure tout le monde, je ne prends pas le moindre produit illicite ! Il est vrai que l'on me fait régulièrement remarquer que j'ai pris en masse musculaire. C'est le fruit de la méthode de travail à la Juventus. Pourtant, je ne bosse pas spécifiquement plus que les autres joueurs en salle de musculation. Je pense que c'est davantage lié aux exercices effectués sur le terrain lors de la présaison et pendant la saison, ainsi qu'à une bonne hygiène de vie. »

« En Italie, ça bosse très dur entre deux matches »

Le joueur rappelle également qu'à son arrivée en Angleterre il s'était retrouvé « au milieu de grands gabarits, alors que j'étais loin d'avoir fini ma croissance. Il a fallu que je me fasse violence, notamment en salle de musculation, alors que ce n'était trop la période adaptée. »

Adrien Rabiot explique également que les méthodes de préparation sont différentes entre la France et l'Italie : « Au PSG, nous pouvions rester dans les vestiaires sans faire ce travail en amont d'une séance. Ici, ça bosse très dur entre deux matches. Après chaque entraînement, nous prenons beaucoup de temps pour les soins et le travail de récupération. C'est très professionnel à ce niveau. La mentalité italienne ne tolère aucun écart sur ce plan. »