Soccer Football - Serie A - Inter Milan v Juventus - San Siro, Milan, Italy - January 17, 2021 Inter Milan's Nicolo Barella celebrates scoring their second goal with teammates REUTERS/Daniele Mascolo (Reuters)

Avec un grand Nicolo Barella, l'Inter Milan prend sept points d'avance sur la Juventus Turin

Une victoire sans aucune contestation. Grâce à des buts de Vidal et de Barella, l'Inter Milan, à égalité de points en tête avec le Milan AC, a pris le dessus sur une Juve bien trop timide (2-0). De quoi porter l'avance des Milanais sur les Turinois à sept unités.

La leçon : L'Inter n'a laissé aucune chance à la Juve

Le titre s'éloigne-t-il pour la Juventus ? Peut-être pas encore, la Serie A n'en a pas encore fini avec la phase aller. Mais il va falloir se poser les bonnes questions. Car avec cette défaite en Lombardie dans le Derby d'Italie face à l'Inter, la Vieille Dame figure à sept points de son adversaire du soir, qui est à égalité avec le Milan AC tout en haut de la Serie A. Il y a les chiffres, mais pas que. En regardant la prestation d'ensemble des coéquipiers d'un Ronaldo impuissant et qui a eu trop tendance à frapper dès lors qu'il avait le ballon entre les pieds, il y a de quoi se poser des questions. En 90 minutes, on n'a en effet pas noté une seule occasion notable qui pouvait, peut-être, inquiéter Handanovic avant la... 87e minute et cette tentative d'un Chiesa superbement détournée par le portier slovène. C'est dire. La Juventus a montré un visage bien triste, indigne de son rang. A croire qu'elle aurait pu jouer des heures et des heures sans que la situation ne change concrètement. Il a manqué beaucoup d'ingrédients : de l'intensité, de la précision et peut-être surtout des idées.
 
Bien en place, sous la houlette d'un Barella impérial (voir le gagnant), l'Inter a très vite fait mouche. Juste avant le quart d'heure, Vidal s'élevait plus haut que Danilo pour reprendre le cuir de la tête (1-0, 12e). Si Milan connaissait du déchet dans la finition ensuite (Lukaku, Lautaro Martinez), Barella, passeur décisif sur le 1-0, se muait en buteur sur un contre supersonique et, surtout, une incroyable passe de plus de cinquante mètres signée Bastoni (2-0, 52e). Un break logique, donc. Et les changements de Pirlo, avec les entrées de Kulusevski, Bernardeschi et McKennie n'avaient aucun effet malgré une fin de match devant les cages intéristes. Coup d'arrêt pour la Juve, qui restait sur trois victoires de rang.

Le gagnant : Barella, le poison constant

Il en a fait voir de toutes les couleurs aux Turinois. Que ce soient les milieux et les défenseurs de la Juve, personne n'a su comment contrôler un Barella homme du match. Il y a bien sûr ce centre aux petits oignons pour Vidal sur le 1-0 et cette course alliée à un sang froid certain pour le break. Mais vraiment pas que. Dès qu'il avait de l'espace, et ce fut souvent le cas, l'Italien s'est porté vers l'avant en gagnant à chaque fois énormément de terrain. C'est simple, la différence de rythme de l'Intériste par rapport à ses adversaires était claire ! Un match taille patron pour un Barella plaisir.

Le perdant : Loin du juste milieu

58e minute : moment choisi par Pirlo pour rappeler Rabiot et Ramsey sur le banc. Le symbole d'un dimanche soir bien compliqué pour l'entrejeu turinois. Il y a eu le poison Barella, oui, mais pas que. Ce milieu de la Juve a ralenti la Vieille Dame, n'a pas joué son rôle pour initier des bons mouvements et a bien trop subi en phases défensives.