Soccer Football - Serie A - Inter Milan v Atalanta - San Siro, Milan, Italy - March 8, 2021 Inter Milan's Milan Skriniar celebrates scoring their first goal REUTERS/Daniele Mascolo (Reuters)

Bougée par l'Atalanta, l'Inter l'emporte et reprend six points d'avance sur le Milan

Réaliste et toujours portée par son objectif scudetto, l'Inter est venue à bout de l'Atalanta (1-0). Les Nerazzurri gardent leurs six précieux points d'avance en tête devant le rival du Milan.

Il y a beau tourner le problème dans tous les sens, il semble toujours autant insolvable. Cette Inter cuvée 2020-21 a des allures de forteresse. Non pas parce qu’elle a un goût surdimensionné pour la défense, bien au contraire, mais parce que même dans les moments un peu délicats, son efficacité est redoutable. Et si vous y ajoutez un Samir Handanovic – comme souvent – des grands soirs. Longtemps bougés par la Dea et son intense pressing, les hommes d’Antonio Conte ont fait ce qu’il fallait pour prendre les trois points. D’un poing rageur, Milan Skriniar fêtait son but. Tout un symbole pour l'ancien de la Samp. Lors d’un temps fort bergamasque, l’entrée en jeu de Christian Eriksen faisait la différence. Le Danois bottait un corner dangereux. Bastoni se démenait pour offrir le cuir au défenseur slovaque qui crucifiait Sportiello, cloué sur sa ligne (1-0, 54e). Un but en or massif qui permet à l’Inter de prendre trois points dans une rencontre bien compliquée.

Grazie Handanovic !

L’homme de la rencontre était sans conteste le portier slovène des Nerazzurri. Solide dans ses sorties aérienne, «Handa» mettait au pas les attaquants de Gasperini. Tout d’abord d’un réflexe étonnant, il sortait une tête puissante et décroisée de Duvan Zapata sur corner (40e). L’attaquant colombien croquait une belle occase avec une frappe beaucoup trop croisée (68e). L’Atalanta poussait encore et toujours dans une fin de rencontre 100% Dea. D’une tête vicieuse, Djimsiti frôlait l’égalisation (71e) et cinq minutes plus tard, Handanovic sortait une frappe surpuissante de Luis Muriel (76e). Malgré les vagues d’Ilicic et compagnie et une frappe non cadrée de Pasalic (84e) l’Inter tenait bon. Avec son collectif rodé et son efficacité, l’Inter semble pour le moment inarrêtable.