
Soccer Football - International Friendly - Switzerland v Liechtenstein - Kybun Park, St. Gallen, Switzerland - June 3, 2021 Switzerland's Edimilson Fernandes celebrates scoring their seventh goal with teammates REUTERS/Arnd Wiegmann (Reuters)
Cesaro : «Je sens bien la Suisse, cette année»
Battu pour le titre de champion du monde de catch lors du plus grand show de l'année de la plus grande fédération au monde, ex-rugbyman de haut-niveau, le Suisse Cesaro n'en reste pas moins un dingue de football, qui attend avec impatience l'entrée en lice de la Nati, face au pays de Galles ce samedi.
«Vous êtes admiré dans le monde entier, notamment sur les réseaux sociaux où près de 8 millions de personnes vous suivent, et pourtant, vous semblez attendre l’Euro comme un simple supporter…
Je vais être derrière la Suisse à 100%. Je la sens bien, cette année. Vraiment. D’autant que c’est très différent par rapport à d’habitude. La compétition ne se joue pas dans un seul pays, mais dans neuf différents, ça change pas mal de choses. Et surtout, la saison vient juste de se finir. Les joueurs n’ont pas eu beaucoup de repos. C’est à celui qui arrivera à s’adapter le plus vite et qui sera le moins fatigué.
Vous croyez que ça peut jouer en faveur de votre Suisse ?
Pour moi, on va terminer premier du groupe !
Euh… c’est quand même costaud avec la Turquie, l’Italie et le pays de Galles !
Oui, oui, on va terminer premier. Vraiment. Mon pronostic, c’est Suisse, Italie, Turquie, pays de Galles. Et après, j’espère qu’on va aller jusqu’en demies.
«On a de nombreux éléments qui ont une expérience internationale»
Avec toujours les mêmes, Xhaka, Shaqiri, Sommer… ?
On se dit que c’est toujours la même équipe, mais il y a du sang neuf, des nouveaux joueurs. On a de nombreux éléments qui ont une expérience internationale désormais, dans des Championnats et des pays différents.
Vous allez suivre les matches ?
Si c’est possible, je vais essayer de voir toutes les rencontres de l’Euro. Je dis si possible, parce qu’évidemment, il y a le décalage horaire (NDLR : il vit aux Etats-Unis), les émissions, les Pay per view (les gros spectacles de la WWE, comme dimanche prochain, 20 juin, Hell in a cell, à voir sur le WWE Network)… Mais je vais tout faire pour.
Sauf en période de pandémie, les catcheurs comme vous sont toujours sur la route. Ce n’est pas trop compliqué de regarder les matches ?
De nos jours, pas du tout. Ce n’est pas très difficile de suivre les Championnats européens car on peut regarder sur le téléphone. Avant, c’était beaucoup plus dur. Il fallait trouver une télé qui avait le satellite, qui retransmettait bien les matches. Aujourd’hui, c’est super simple.»
Arnaud Tulipier
Arnaud Tulipier