Des restrictions au Brésil pour mettre fin aux « chaises musicales » des entraîneurs
La Confédération brésilienne de football a annoncé mercredi qu'elle allait tenter de mettre un terme à la rotation élevée des entraîneurs dans les équipes de Première Division, en introduisant des restrictions à l'embauche et au licenciement pour la saison prochaine.
Les clubs brésiliens sont réputés pour leur manque de patience, certaines équipes changeant d'entraîneur trois ou quatre fois par an. Seules trois des 20 équipes de Serie A ont conservé le même entraîneur tout au long de la saison dernière, tandis que les quatre équipes reléguées ont eu au moins trois managers, selon le journal Folha de S.Paulo. Une situation contre laquelle veut lutter la Confédération brésilienne de football (CBF).
Selon les nouvelles règles de la CBF, les équipes ne pourront licencier un entraîneur et en faire venir un nouveau de l'extérieur qu'une fois par saison. Cette règle s'applique également aux entraîneurs, qui ne peuvent démissionner et rejoindre une autre équipe qu'une seule fois.
« Cela implique une relation plus mature et permet un travail plus long et plus cohérent »
Rogerio Caboclo, président de la CBF
« C'est une grande avancée pour le football brésilien et ce sera bon pour les clubs comme pour les entraîneurs, a déclaré le président de la CBF, Rogerio Caboclo, dans un communiqué. Cela implique une relation plus mature et permet un travail plus long et plus cohérent. C'est la fin des chaises musicales pour les entraîneurs. »
Si une équipe licencie plus d'un entraîneur, elle ne peut pas engager un remplaçant extérieur à l'organisation et doit plutôt nommer quelqu'un qui travaille au club depuis au moins six mois, a déclaré la CBF. Un club est en revanche libre de recruter à l'extérieur si un entraîneur démissionne. La nouvelle saison de Première Division doit commencer le 29 mai et se terminer le 5 décembre.