Eden Hazard (Belgique) : « Je suis prêt à débuter »
Eden Hazard commencera face à la Finlande ce lundi (21 heures) son premier match titulaire avec la Belgique depuis dix-neuf mois.
Le capitaine belge continue sa lente montée en puissance. Remplaçant face à la Croatie (1-0, 6 juin, amical), la Russie (3-0, 12 juin) et le Danemark (2-1, jeudi), Eden Hazard commencera face à la Finlande ce lundi à St-Pétersbourg (21 heures). L'attaquant du Real Madrid ne pense pas disputer toute la rencontre. Mais il fera tout pour être de nouveau 100 % opérationnel lors des huitièmes de finale.
« Allez-vous disputer 90 minutes contre la Finlande ?
Peut-être pas 90. On verra comment le match se déroule demain et mes sensations. Je vais essayer de faire le plus de temps possible au haut niveau. On verra si c'est 50, 60 minutes.
À combien de pourcentage de forme êtes-vous ?
Je ne pense pas être à 100 %. Je pense être prêt à débuter. C'était dans les plans. Je devais revenir à 100 % pour les matches à élimination directe. La confiance revient petit à petit. Celle des jambes avec. Je suis plutôt pas mal en ce moment.
« Je me suis cassé trois fois la cheville. Elle ne sera peut-être plus jamais la même qu'il y a dix ans, quand j'ai commenc?
Kevin De Bruyne évoquait sa légitime retenue au moment de revenir à la compétition. Y pensez-vous ?
En fait, si j'y pense, je ne vais pas au contact. Donc, j'essaie de ne pas y penser. De toute façon, mon jeu est fait de contacts. Si j'y pense, mieux vaut ne pas jouer. Il faut en revanche aller au duel et voir comment mes deux jambes réagissent. J'ai disputé deux rencontres. Pas beaucoup en temps de jeu, mais ça s'est bien passé.
Avez-vous douté de ne pas retrouver vos sensations ?
Je n'ai jamais douté de mes qualités mais du fait revenir à 100 %. Voilà. Vous savez, je me suis cassé trois fois la cheville. Elle ne sera peut-être plus jamais la même qu'il y a dix ans, quand j'ai commencé. Mais il faut faire avec. Mais je sais ce que je peux faire si je suis en forme sur le terrain. Je n'attends que ça pour le montrer à tout le monde.
Avez-vous peur que les adversaires cherchent à vous heurter cette cheville ?
À moi d'être plus intelligent dans mon jeu. On essaiera de trouver des solutions.
Êtes-vous plus libéré en sélection qu'au Real Madrid ?
La pression au Real est énorme. Comme en Belgique. J'essaye de la mettre de côté et de donner le maximum. Sur le terrain, je ne m'en suis jamais mis. Dans le futur, je ne m'en mettrai pas non plus.
« Si on va en finale, ce sera super beau »
Êtes-vous plus un leader en sélection qu'au Real Madrid ?
J'essaie de l'être sur le terrain. Leader, on le devient quand on fait de bons matches. Comme cela a plus souvent été le cas en sélection. À moi de le faire aussi au Real. Et je le deviendrai au Real.
Comment avez-vous vécu votre premier match devant un public danois nombreux ?
On était super contents de retrouver le public. Ils n'étaient pas pour nous mais il y avait quelques Belges aussi. On aurait bien aimé avoir un stade en Belgique pour jouer à domicile cet euro. C'est dommage. Mais on fait ce métier pour donner du plaisir aux spectateurs.
À quel niveau de performance estimez-vous que cet euro sera un succès ?
Personnellement, quand je jouerai et que je n'aurai aucune douleur. Que je pourrai marquer et faire gagner mon équipe. Si on va en finale, ce sera super beau. Mais si on la perd, on sera tous déçus. Si je suis très bon et que l'on perd en demi-finales, ce ne sera pas un très bon tournoi pour moi. Je préfère faire 70 très bonnes minutes que 90 moyennes. »