En écartant l'Inter, la Juventus retrouve pour le moment les places qualificatives à la Ligue des champions (3-2)

Avec les dents. De la folie, des erreurs d’arbitrage et une bonne dose d’adrénaline pour les cardiaques. La Juventus est allée la chercher celle-là face à une Inter déjà championne d’Italie. Les Juventini se devaient de l’emporter pour encore espérer accrocher une place qualificative à la Ligue des champions. Dominés tout au long du second acte, les hommes d’Andrea Pirlo ont resserré les rangs, craqué, puis rebondi pour un succès capital en attendant le déplacement du Napoli à Artemio-Franchi, face à la Fiorentina.
 

La Vieille Dame attaquait d’emblée. Face à une Inter bien regroupée et qui coulissait comme à son habitude à merveille, les Bianconeri se montraient patients et vigilants derrière. La première mèche était signée Dejan Kulusevski. Après une superbe combinaison entre Juan Cuadrado et Danilo sur le côté droit, le Brésilien enclenchait un centre au second poteau. Federico Chiesa remettait de la tête au Suédois qui armait une frappe contrée devant sa ligne par Milan Skriniar (11e). Plus volontaire et décidée, la Juventus poussait. Sur un corner bien botté, Girogio Chiellini était empêché d’avaner par Matteo Darmian et M. Calvarese se servait de la VAR pour valider le penalty, un poil sévère. Cristiano Ronaldo s’élançait, voyait sa tentative sortie par Samir Handanovic. Mais le Portugais suivait derrière pour l’ouverture du score (1-0, 24e). L’Inter remettait alors le bleu de chauffe. Moins attentistes, les Nerazzurri retrouvaient des couleurs. Dans la surface de réparation, Lautaro Martinez récupérait le cuir et Matthijs de Ligt lui marchait maldroitement sur le talon. Nouvelle séquence VAR pour M. Calvarese et penalty pour les Intéristes. Romelu Lukaku se chargeait de la tâche sans coup férir (1-1, 35e). Avant la pause, les ouailles de Pirlo faisaient tout pour faire la différence. Adrien Rabiot, à son avantage toute la rencontre, s’imposait dans les airs devant Achraf Hakimi et mettait en danger le portier nerazzurro (45+1e). Alors que la pause se rapprochait à grands pas, Juan Cuadrado surgissait de la pénombre. Kulusevski tentait un centre à ras de terre, sorti par la défense interista. Le Colombien à l’entrée de la surface plaçait une frappe puissante, déviée par Christian Eriksen, dans les filets de Samir Handanovic (2-1, 45+3e).
 

Le deuxième acte se parera de noir et de bleu. Après un premier tour de chauffe avec une grosse frappe de Lautaro Martinez qui venait lécher les cages de la Vieille Dame (51e), l’Inter se voyait offrir un beau cadeau par l’arbitre. Rodrigo Bentancur, revenu à la charge sur Romelu Lukaku, prenait un deuxième carton jaune inexplicable et rentrait aux vestiaires (55e). La Juventus accusait le coup et sortait les lances pour protéger son dû. Les vingt dernières minutes étaient irrespirables pour les tifosi bianconeri. De Ligt se muait en pompier un nombre de fois incalculable et surtout devant un centre fuyant de Hakimi (74e). Si Nicolo Barella loupait une frappe en belle position (77e), Matias Vecino croyait forcer la décision sur une tête piquée merveilleusement bien sortie par Wojtech Szczesny (82e). Et ce qui devait arriver arriva. Encore un centre mais cette fois-ci, Giorgio Chiellini défendait mal en faisant croire qu’il était tiré par le maillot par Lukaku. L’Italien poussait le ballon dans ses propres cages. L’arbitre refusait à la base le but mais après une nouvelle consultation VAR, validait l’égalisation nerazzurra (2-2, 85e). Dans cette rencontre folle, M. Calvarese revêtait de nouveau son costume de Babbo Natale. Dans la foulée, Juan Cuadrado pénétrait dans la surface et tentait un dribble sur Perisic. «Panita» s’empalait sur le Croate et… penalty pour les Bianconeri ! Le Colombien ne se faisait pas prier pour exécuter la sentence (3-2, 88e). Du grand n’importe quoi. Brozovic voyait rouge sur un tacle assassin sur Cuadrado et concluait cette rencontre haletante et marquée par beaucoup trop d’erreurs ‘d’arbitrage. La Juve n’en aura cure. Elle récupère pour le moment une place en Ligue des champions. Le reste…