Soccer Football - La Liga Santander - FC Barcelona v Valencia - Camp Nou, Barcelona, Spain - December 19, 2020 Barcelona's Lionel Messi REUTERS/Albert Gea (Reuters)

Espagne : Un FC Barcelone encore inquiétant face à Valence (2-2)

Insipide et fébrile sur sa pelouse, le FC Barcelone ressort de son duel contre Valence avec un match nul presque heureux (2-2). Mené et souvent au bord du précipice, le Barça n'est pas passé loin d'un nouveau revers.

La leçon : Match nul entre deux équipes malades

En grande difficulté derrière et sans inspiration devant, ce FC Barcelone a malgré tout sauvé les meubles sur sa pelouse contre Valence (2-2). Un résultat que les hommes de Koeman doivent d’abord à leur gardien ainsi qu’à la très grande maladresse des attaquants adverses dans le dernier geste. Menés au score, les Blaugrana ont eu besoin d’un fait de jeu en leur faveur puis d’un superbe geste pour reprendre les devants. Mais bien trop fragiles, ils ont de nouveau craqué alors qu’ils tenaient un succès précieux. Le Barça n’y arrive toujours pas et peut s’estimer heureux d’avoir joué une équipe aussi convalescente qu’il ne l’est.
 
Sur un rythme d’une monotonie navrante, les Catalans confisquaient le ballon sans parvenir à en faire quoi que ce soit d’intéressant. Malgré 75% de possession, il a fallu plus d’une demi-heure pour voir le Barça mettre Domenech à contribution (33e). Avant cela, Valence avait déjà trouvé la faille grâce à un Diakhaby totalement seul sur corner (0-1, 29e). Le score aurait même pu (dû) être plus large mais Guedes a manqué son contrôle sur un trois contre deux (25e) avant que Ter Stegen n’intervienne deux fois contre Gaya et Soler (26e et 29e). Juste avant la pause, le portier allemand a de nouveau sauvé la maison devant Maxi Gomez (45e). Dans la foulée, Gaya concédait un penalty en déséquilibrant Griezmann. Et si Domenech s’imposait devant Messi, Alba suivait parfaitement le rebond pour remettre au second poteau. L’Argentin se rattrapait immédiatement en poussant le ballon au fond (1-1, 45e+4).

Dès la reprise, les Valenciens avait l’opportunité de reprendre la tête mais Cheryshev se loupait complètement après un bon service de Guedes (49e). Avant de payer ce manque de réalisme. Sur un ballon mal dégagé par la défense valencienne, Araujo signait une superbe volée en déséquilibre pour trouver la faille (2-1, 52e). Mais ce Barça est bien trop malade et a fini par replonger alors qu’il venait de reprendre les commandes. Sur une action anodine, Guedes trouvait Gaya dans la profondeur. Le latéral espagnol servait Maxi Gomez dans la surface qui prenait le dessus sur un Mingueza totalement absent (2-2, 69e). Sonnés, les hommes de Koeman n’ont offert aucun répondant en dehors d’une tentative en solitaire de Coutinho (78e). A ce niveau, ils ne pouvaient pas espérer mieux. 

Le gagnant : Maxi Gomez, adresse et précision

Contrairement à ses partenaires Guedes et Cheryshev devant, Maxi Gomez a évité les maladresses et imprécisions. L’attaquant uruguayen a su bonifier chacune de ses opportunités. Idéalement placé en transition, il aurait pu se montrer encore plus létal si l’ensemble des joueurs valencians s’étaient montrés aussi justes. Gêné par Musah sur une occasion en pleine surface (26e), il a ensuite vu sa reprise de la tête sortie par Ter Stegen (45e). Face à la jeune charnière blaugrana, il a tout de même su tirer son épingle du jeu. Positionné derrière Mingueza, il a parfaitement coupé devant le défenseur pour reprendre le centre de Gaya et ramener Valence à hauteur (2-2, 69e). 

Le perdant : Mingueza hors du coup

Au sein de la charnière de Koeman, Mingueza a fait son âge. A 21 ans, le défenseur espagnol a affiché d’immenses lacunes face aux attaquants valencians. Souvent mal positionné, sa passivité a été totalement exposée par Maxi Gomez sur l’égalisation (2-2, 69e). Avant cela, le jeune catalan s’était aussi montré très maladroit sur une intervention qui lui a logiquement valu un jaune. Sur les talons à chaque transition adverse, il a bien trop manqué d’agressivité dans les duels. En plus de s’être montré très fébrile sous pression, comme sur cette relance ratée plein axe (88e).