
T. Champions
Et de 10 ! Dixième Trophée des champions (le huitième de suite) pour le PSG, qui s'est défait de l'OM
Un but de Mauro Icardi et un penalty de Neymar, de retour de blessure, ont permis au PSG de s'offrir le Trophée des champions face à l'OM (2-1). Et ce, sans franchement trembler malgré la réduction du score tardive de Dimitri Payet. C'est le dixième titre des Parisiens, le huitième de suite.
La leçon : Paris en habitué
Et de huit. Le PSG s'est offert le Trophée des champions pour la huitième fois de suite. Après Bordeaux, Guingamp, Lyon (deux fois), Monaco (deux fois) et le Stade Rennais, au tour de l'Olympique de Marseille de buter sur Marco Verratti et consorts dans cette compétition (dixième TDC de l'histoire parisienne). A Lens, dans un Bollaert-Delelis à huis clos et sous un crachin important, les deux formations ne nous ont pas livré le match de l'année loin de là. Ce ne fut en tout cas pas la vitrine cinq étoiles que la LFP aurait pu espérer pour prouver aux possibles futurs diffuseurs que sa Ligue 1 vaut des centaines de millions d'euros.
??? matches ???
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) January 13, 2021
Une performance exceptionnelle pour @marquinhos_m5 ? pic.twitter.com/LTxwOqitAP
Premier trophée, déjà pour Mauricio Pochettino.
Avec le retour de Mauro Icardi mais un Neymar sur le banc, le PSG contrôlait la possession du ballon en début de partie. Sans pour autant se montrer très dangereux, notamment face à un Alvaro Gonzalez serein. Icardi plaçait bien une tête juste à côté (18e) et deux hors-jeux empêchaient les ouailles de Mauricio Pochettino d'ouvrir le score (22e, 30e). La troisième fois que les filets allaient trembler serait la bonne. Parisien le plus en jambes et le plus actif, Angel Di Maria envoyait un ballon au millimètre sur la tête d'Icardi. Steve Mandanda se détendait bien mais ce n'était pas assez. L'Argentin poussait le ballon au fond (1-0, 39e). La barre, sur une nouvelle frappe d'Icardi (voir le gagnant), permettait à la rencontre de conserver son (léger) suspense (45e+2).
Car au retour des vestiaires, malgré la sortie sur blessure de Mandanda (remplacé par Yohann Pelé), les Marseillais se montraient enfin un peu plus consistants dans la moitié de terrain adverse. Mais il manquait bien plus pour perturber Marquinhos, si indispensable en défense centrale, et Paris. A l'image de cette reprise complètement à côté de Valentin Rongier (75e). Entré en jeu, Neymar ne faisait pas mouche sur ce coup franc (71e), mais était la cible d'Alvaro Gonzalez et des Phocéens. Avec le Classique de septembre, et la victoire marseillaise mais avec cinq cartons rouges et différentes polémiques (crachat de Di Maria, accusations de propos racistes de Neymar envers Alvaro Gonzalez), dans toutes les têtes. Jusque-là concentré et effectuant un bon match, Gonzalez perdait complètement ses moyens et sa concentration. L'Espagnol passait même proche de l'expulsion en à peine cinq minutes.
Car au retour des vestiaires, malgré la sortie sur blessure de Mandanda (remplacé par Yohann Pelé), les Marseillais se montraient enfin un peu plus consistants dans la moitié de terrain adverse. Mais il manquait bien plus pour perturber Marquinhos, si indispensable en défense centrale, et Paris. A l'image de cette reprise complètement à côté de Valentin Rongier (75e). Entré en jeu, Neymar ne faisait pas mouche sur ce coup franc (71e), mais était la cible d'Alvaro Gonzalez et des Phocéens. Avec le Classique de septembre, et la victoire marseillaise mais avec cinq cartons rouges et différentes polémiques (crachat de Di Maria, accusations de propos racistes de Neymar envers Alvaro Gonzalez), dans toutes les têtes. Jusque-là concentré et effectuant un bon match, Gonzalez perdait complètement ses moyens et sa concentration. L'Espagnol passait même proche de l'expulsion en à peine cinq minutes.
Au bout du compte, Neymar trompait Pelé sur penalty pour mettre fin au suspense (2-0, 85e). Et ce, même si Dimitri Payet réduisait très vite le score (2-1, 89e), sans occasion dangereuse pour espérer un nul aux allures de miracle. Le PSG prend donc sa revanche sur la défaite de septembre et Mauricio Pochettino s'offre, déjà, son premier titre en tant que coach du club de la capitale !
10 - Paris a remporté le Trophée des Champions à 10 reprises, total le plus élevé. Il est désormais octuple tenant du titre de l'épreuve (de 2013 à l'édition 2020), un record également dans l'épreuve. Incontestable. pic.twitter.com/lDzfW2RNbl
— OptaJean (@OptaJean) January 13, 2021
Le gagnant : Icardi envoie un nouveau message
Entré en jeu samedi dernier face à Brest, avec un but à la clé, Mauro Icardi a remis ça devant l'OM. Et encore, cela aurait pu être encore mieux avec ce superbe enchaînement et cette frappe du gauche qui fracassait la barre dans le temps additionnel de la première période. Le tout alors que c'est bien lui qui a provoqué le penalty du 2-0. A Lens, l'attaquant argentin était titulaire et a donc repris sa place. Définitivement ? Le duel est en tout cas plus que lancé avec un Moïse Kean très en forme. Il sera intéressant de suivre la gestion de Mauricio Pochettino dans les prochaines semaines.
Le perdant : Radonjic à l'envers
53e minute. Marseille est dans son premier vrai temps fort. Les actions s'enchaînent dans le camp parisien. Sans être à chaque fois dangereux, les Olympiens se montrent en tout cas enfin ! Et c'est toujours sur le côté droit que cela se passe. Avec un Florian Thauvin actif. Le champion du monde 2018 part en dribbles comme il sait très bien le faire quand, d'un coup, Nemanja Radonjic se pointe pour proposer une solution. Si on peut en tout cas appeler cela une solution. En venant dans le secteur et presque dans la course de son coéquipier, Radonjic se rend inutile. Thauvin doit continuer seul, alors qu'il n'y absolument aucun maillot blanc dans la surface. Il obtiendra un corner, obligé de tirer très fort au premier poteau dans un angle fermé. Radonjic a manqué de QI football sur ce coup et n'a jamais su et pu apporter un vrai plus aux siens...
décidément quelle désopilante petite grenouille, qu'on ne se lasse pas d'essayer de faire passer pour un redoutable taureau.
...le Réal n'a qu'à bien se tenir !
"Dixième trophée", nos amis de FF ne devrait pas oublié que s'est grâce à l'argent du Qatar, et non par le sport.
Ça reste un Trophée Honorifique, ce n'est pas une compétition qui a été gagné mais un seul match... À ne pas mettre au crédit d'un Palmarès
Le foot est décidément terrifique. Il ne peut s'empêcher dêtre en symbiose totale avec le temps qui passe et de refléter avec cruauté la vibration de la société. Que dire et que penser de la joie juvénile des joueurs alors que la veille le club quils représentent vient de mettre 400 personnes au chômage partiel, ? Pas un mot, pas un geste, pas une déclaration de l'encadrement pour leur signifier quils ne les oublient pas dans ces moments.