milik (arkadiusz) (A.Martin/L'Equipe)

Grâce à un triplé d'Arkadiusz Milik, l'OM écarte Angers et verra l'Europe l'an prochain (3-2)

Alors qu'ils menaient 2-0 dès le début du second acte dans un match ouvert et agréable, les Marseillais se sont faits rejoindre au score dans les dernières minutes avant de reprendre l'avantage sur penalty dans les ultimes secondes (3-2). L'OM valide son ticket pour l'Europe !

Plein de symboles au Vélodrome pour ce match. 250e match de Ligue 1 pour Dimitri Payet. Dernier déplacement pour Stéphane Moulin. Et surtout, les adieux de Florian Thauvin au stade dans lequel il a tant brillé. La rencontre prenait alors des airs de cérémonie, et les 22 acteurs ont mis du cœur à l’ouvrage à la rendre vivante. Du début jusqu’à la dernière seconde.
 
Complètement désinhibé, Angers a fait peur à l'OM jusqu’au bout. La faute, en grande partie, à un stratosphérique Paul Bernardoni. Sauf qu’en face, il y avait un monumental Arkadiusz Milik. Il fallait quelques secondes pour comprendre que le secteur offensif marseillais était dans un bon jour. Dimitri Payet lançait Florian Thauvin, qui voyait son enroulé sorti par le portier angevin (4e). Quelques minutes plus tard, il était impuissant sur la tête du Polonais, servi à merveille par Pol Lirola (1-0, 8e). Une nouvelle fois très bon sur le pré, l’Espagnol allumait Bernardoni (12e). L’ancien joueur de Bordeaux écœurait une nouvelle fois les Phocéens en sortant une énorme parade face à Hiroki Sakai, dont la tête à bout portant était déviée sur la barre (20e). Milik pensait s’offrir un doublé, d’un délicieux lob, mais il était signalé hors-jeu (31e). Puis l’avant-centre butait, une fois de plus, sur un Bernardoni en état de grâce (40e).
 
Maintenu à flot par son dernier rempart, le SCO allait toutefois plier dès le retour des vestiaires. "Flotov" tapait la barre (46e). Puis Valentin Rongier trouvait Payet, qui lançait en une touche l’ancien buteur de Naples, clinique devant la cage (2-0, 48e). Le début du réveil pour les joueurs de Stéphane Moulin, qui profitaient de la suffisance marseillaise. Steve Mandanda sortait à merveille l’enroulé de Mathias Pereira Lage (55e). Sur le corner, l’ancien Clermontois prolongeait de la tête la déviation de Pavlovic (2-1, 57e). Le début d’une mini remontada qui va rendre la fin de match irrespirable. Alors que Romain Thomas avait poussé le ballon au fond des filets d’un Mandanda au sol après un contact avec Sakai, Monsieur Schneider sifflait une faute scoïste. Après visionnage de la VAR, le but était finalement accordé (2-2, 87e), provoquant la furie de Jorge Sampaoli, exclu. Alors qu’on se dirigeait vers une contre-performance totale, une nouvelle décision prise après visionnage de la VAR renversait la vapeur.  Après un tacle de Thomas, Ahmadou Bamba Dieng s’écroulait dans la surface. Penalty pour l’OM. L’occasion pour Milik, sans trembler, de repartir avec le ballon du match et d’envoyer l’OM en Europe (3-2, 90+2e).

La belle affaire marseillaise

Quelle belle soirée pour l’OM ! En plus d’une victoire arrachée dans les dernières secondes, les Marseillais ont fait une excellente opération dans la course à l’Europe. Car dans le même temps, Lens s’est lourdement incliné à Bordeaux (3-0) tandis que le Rennes a perdu à Monaco (2-1). Sampaoli et ses joueurs sont cinquièmes avec trois points d’avance sur les Sang et Or, quatre sur les Bretons. On comprend mieux l’immense joie du président Pablo Longoria à la fin du match…

Corentin Richard

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