Julien Sourice, l'entraîneur de Saumur. (P. Lahalle/L'Équipe)

Julien Sourice (Saumur) après la défaite contre Toulouse : « On les a regardés les yeux dans les yeux »

Malgré un match valeureux, Saumur a fini par plier devant Toulouse, en huitièmes de finale de la Coupe de France (1-2). Son coach, Julien Sourice, ressentait à la fois de la déception et de la fierté.

Julien Sourice (entraîneur de Saumur) après la défaite contre Toulouse 1-2 en huitièmes de finale de la Coupe de France : « C'est forcément une déception pour les joueurs, pour le club. On y croyait, vraiment, ce n'est pas de la com. La pièce est tombée de l'autre côté, cette fois. Je ressens de la fierté pour l'ensemble du parcours. On a vécu une belle parenthèse enchantée. On avait peur d'être surclassés, mais on a pu exister, par moments, on a réussi à les faire douter. On a réussi à les faire reculer dans nos phases offensives. J'ai l'impression qu'on les a regardés les yeux dans les yeux, jusqu'à la dernière seconde. On a été à la hauteur de ce que l'on fait depuis des années, pour certains, depuis le début de la saison, pour d'autres. »

« Maintenant, il n'y a plus rien, la saison est finie on va reprendre le boulot »

Anthony Dauvergne, capitaine de Saumur

Anthony Dauvergne (capitaine de Saumur) : « On est déçu, car on a bien lutté. Mais on savait que pour battre une Ligue 2, il nous fallait être efficace. On est un groupe de mecs qui s'apprécient, qui vivent bien ensemble, avec un état d'esprit qui fait que l'on ne triche pas. Maintenant, il n'y a plus rien, la saison est finie on va reprendre le boulot... Mais on est chanceux d'avoir pu jouer un match de compétition jusqu'au 7 avril. »

Garande : « On ne peut pas faire de la Coupe un objectif, à moins d'être le PSG »

Patrice Garande (entraîneur de Toulouse) : « En Coupe, ce qui compte, c'est la qualification. Ça a été un vrai match de Coupe, sur un terrain difficile. Les deux équipes ont essayé de jouer. J'avais mis beaucoup de jeunes, dont c'était le baptême du feu, pour certains, encadrés de trois, quatre garçons chevronnés. La mentalité est super et j'ai apprécié leur investissement. On a pu gérer deux effectifs et deux compétitions avec le même bonheur. On peut, maintenant, se projeter sur la fin du Championnat. Car on ne peut pas faire de la Coupe un objectif, à moins d'être le PSG. »

Mamady Bangré (buteur de Toulouse) : « En entrant, je voulais apporter pour que mon équipe gagne. Sur mon but, je fais le geste juste. Je suis content et fier d'avoir pu jouer avec mes potes en équipe professionnelle. On est tous des frères. Ce parcours en Coupe permet de donner du temps de jeu à ceux qui ne jouent pas trop en Championnat et de tenir tout le monde en haleine. »