(B.Papon/L'Equipe)

L'équipe de France espoirs se qualifie pour les quarts de finale en battant l'Islande (2-0)

Sereins et sûrs de leur force, les Bleuets se sont qualifiés pour les quarts de finale de l'Euro Espoirs en écartant l'Islande (2-0). Les hommes de Ripoll retrouveront les Pays-Bas en quarts de finale le 31 mai prochain.

La leçon : Les Bleuets n'ont pas tremblé un instant

Pas eu le temps de gamberger. Il n'y a pas eu l'ombre d'un doute pour les Bleuets. Dans l'obligation de gagner pour voir la phase finale de l'Euro Espoirs en mai prochain, l'équipe de France espoirs n'a pas laissé une seule miette à l'Islande et a mordu d'emblée dans son match. D'emblée positionnée haut sur le terrain, l'escouade tricolore faisait tourner le ballon et attendait patiemment la moindre faille adverse. En face, les Islandais amputés de quatre joueurs partis chez les A subissaient la rencontre. Pas le temps de niaiser, Colin Dagba voyait tout avant tout le monde. Le Parisien lançait au cordeau Alexis Claude-Maurice sur le côté droit. La tête levée, le temps de prendre l'information, le joueur de l'OGC Nice trouvait en retrait dans des conditions optimales Mattéo Guendouzi qui n'avait plus qu'à conclure (0-1, 17e). Implacable. L'Islande manquait de fluidité et de piquant mais elle ne se faisait pas prier pour mettre le pied. A l'image de Finnsson qui appuyait une vilaine semelle sur Aurélien Tchouaméni, forçant le Monégasque à quitter ses coéquipiers prématurément (19e).
 
Qu'importe, les Bleuets poursuivaient à la lettre leur plan de jeu «mise à l'abri». Benoît Badiashile claquait une belle tête mais ne trouvait pas le cadre (32e). Et c'est fort logiquement qu'Odsonne Edouard doublait la mise. Parfaitement servi par Faitout Maouassa, l'attaquant du Celtic faussait compagnie à son adverse direct, rentrait pied droit et piquait son ballon par-dessus Olafsson (0-2, 38e). Du boulot vite fait, bien fait. Si Koundé (43e)et Edouard (44e) ne pouvaient conclure, les Bleuets rejoignaient les vestiaires avec le sourire. Dans le second acte, peu de choses à signaler. Les Français s'appliquaient à garder un bon clean-sheet à l'image d'un Alban Lafont décisif face à Anderson (57e). Une belle frappe contrée de Guendouzi (49e) et une occasion de Laurienté après une belle provocation balle au pied plus tard (81e), les Bleuets pouvaient savourer d'avoir respecté le contrat. Pour le reste, on repassera en mai prochain avec un choc face aux Néerlandais en quarts de finale.

Le gagnant : Guendouzi a retrouvé de l'épaisseur

Passé au travers de son premier match face au Danemark, le capitaine des Bleuets avait un tout autre langage corporel contre l'Islande. Aux aguets, sans cesse à orienter et placer ses coéquipiers, Mattéo Guendouzi a représenté tout le sérieux français. Avec la petite cerise sur le gâteau, son but avec une bonne projection dans la surface. Gageons que le milieu du Hertha Berlin montera encore le volume pour les quarts de finale.

Le perdant : Anderson la déception

Difficile de dégager un perdant dans un collectif islandais totalement éteint et venu en victime expiatoire. Pourtant, Mikael Anderson a déçu. Dès les premières touches de balle, l'attaquant de Midtjylland promettait beaucoup. Mais il a au final couru dans le vide pendant 90 minutes et n'a su délivrer la passe qu'il fallait pour casser le verrou des Bleuets. En somme, il a fait pschitt trop rapidement.

J.T.

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