neymar (B.Papon/L'Equipe)

L'équipe type de FF après les quarts de finale retour de la Ligue des champions

Voici notre équipe type des quarts de finale retour de Ligue des champions, disputés cette semaine. Le onze ainsi constitué s'articule autour d'un 3-5-2.

Gardien

Extraordinaire sur une conclusion de Milner en début de rencontre, Thibaut Courtois a ensuite fait systématiquement échec à Salah et Firmino, et plus généralement n'a montré aucune faiblesse, dans ses sorties comme dans ses relances. Une prestation de haute volée à la base du 0-0 du Real Madrid à Liverpool qui, après le 3-1 de l'aller, permet aux Merengue de se propulser en demi-finales face à Chelsea.

Défenseurs

Vainqueur à l'aller, Manchester City se répète sur le même score (2-1) à Dortmund où Ruben Dias a régné, remportant une écrasante majorité de duels, notamment aériens. Le défenseur citizen a également été très précieux à la relance. Danilo Pereira ? Une véritable digue face au Bayern -vainqueur 1-0 au Parc mais éliminé-. Comme lors de la première manche à Munich après la blessure de Marquinhos, le Portugais a renvoyé une infinité de ballons : de la tête, en passe courte, en frappant fort et loin. Toute la défense du Bayern a évidemment souffert lors des raids parisiens, mais Lucas Hernandez a tenu bon. Providentiel notamment face à Neymar et Mbappé, le Français s'est aussi fait admirer par ses relances et ses avancées balle aux pieds.

Milieux

Jude Bellingham s'impose comme une évidence : orientant le jeu à sa guise tout en prêtant main forte en couverture, il a une nouvelle fois fait étalage d'une incroyable maturité pour un gamin de 17 ans. Et d'une classe évidente, comme sur l'ouverture du score d'une superbe frappe du droit à la fin du premier quart d'heure, puis ce sauvetage devant Mahrez, alors que son gardien (Hitz) était battu à la demi-heure. Inévitables, également, les présences d'Idrissa Gueye et Casemiro. Le premier a réalisé un travail herculéen dans l'entrejeu parisien : pressing, interceptions, duels au couteau, remontées de balle, le milieu sénégalais était partout, mardi soir, au Parc. Le second a très bien tenu la maison pendant les périodes de secousses de Liverpool. Sentinelle imprenable, le Brésilien a beaucoup apporté en projection avec son jeu long. Dans le couloir droit, on a placé le virevoltant Trent Alexander-Arnold, l'homme sur lequel ont reposé quasiment toutes les offensives de Liverpool, mais qui a, malheureusement pour le peuple red, prêché dans le désert. Pour les besoins de cette équipe type, Phil Foden occupe le poste de piston gauche. Face à Dortmund, l'entente de l'international anglais avec De Bruyne a fait merveille, et il est concerné par les deux buts de City : c'est lui qui centre et provoque la main d'Emre Can sur le penalty de l'égalisation de Mahrez, puis qui offre la victoire à Pep Guardiola quelques minutes plus tard sur un tir du gauche de 20 mètres.

Attaquants

Comme la semaine dernière à Munich, s'il n'a pas marqué, Neymar a été étincelant face au Bayern, constituant une menace constante pour la défense bavaroise. En première période, autour de la demi-heure de jeu, il frappe (du pied droit) une fois sur la transversale et une fois sur le poteau, alors que Neuer détourne sa frappe du gauche sur son poteau. O'Ney a enivré les Bavarois par ses dribbles et ses décalages, sans oublier de venir prêter main forte en phase de couverture. À ses côtés, au sein de notre système sans véritable numéro 9 de métier comme a pu le disposer Pep Guardiola à Dortmund, FF choisit Kevin de Bruyne. Pas le match parfait pour le Belge, mais une capacité à être à l'origine de chaque bon mouvement de City. En première période, alors que ça ronronnait à Manchester, KDB était le seul au niveau.

Roberto Notarianni