Ligue 1 : Après Andy Delort et le crocodile en bonbon, retour sur ces célébrations qui ont fait parler

Le fail de Boudewijn Zenden au Parc des Princes (PSG 1-3 OM, 15 mars 2009)

Dans les mémoires malgré lui. Alors qu’il vient d’ouvrir le score d’un tir croisé du pied gauche à l’entrée de la surface, Zenden se rue vers le poteau de corner pour fêter son but devant le public parisien. En fusion, il grimpe sur le cube publicitaire Orange, suivi par Brandao. Problème, l’arrivée du Brésilien fait céder le support et le Hollandais se vautre à l’intérieur du cube. Fail XXL.

Le double maillot de Wissam Ben Yedder (Toulouse 2-4 PSG, 23 février 2014)

Ingénieux mais pas fructueux. A quelques instants de la pause entre le TFC et le PSG, Ben Yedder signe l’égalisation toulousaine d’une superbe volée au second poteau. Pour célébrer, l’attaquant enlève comme souvent son maillot et laisse apparaître… un second maillot parfaitement identique au premier ! Un subterfuge qui ne lui permet pas d’échapper à la règle, puisque Monsieur Rainville le sanctionnera d’un carton jaune malgré tout.

Le lapin d’Alexy Bosetti (Nice 1-3 Bordeaux, 23 août 2014)

Alors qu’il revenait d’une suspension pour avoir chambré le public marseillais, Bosetti a remis ça face aux Girondins de Bordeaux. Auteur de l’ouverture du score d’un subtil extérieur du pied, l’Aiglon se rue en direction du parcage bordelais en mimant des oreilles de lapin. Dans le langage ultra, «lapiner» signifie «fuir», et le Niçois faisait référence à un épisode récent dans lequel des supporters girondins s’étaient enfuis dans un précédent déplacement à Nice.

La photo de Brice Dja Djédjé (OM 2-1 Guingamp, 18 janvier 2015)

Champion d’automne quelques semaines plus tôt, l’OM de Marcelo Bielsa croise la route de Guingamp en ce début d’année 2015. Tenus en échec pendant de longues minutes, les Marseillais parviennent à reprendre l’avantage en fin de match sur un but de Mario Lemina. Le Vélodrome jubile et les joueurs se rassemblent derrière le but breton. Auteur du centre qui mène à cette délivrance, Brice Dja Djédjé emprunte l’appareil d’un photographe et immortalise la scène. Artiste.

Les pompes de Patrice Evra contre Nice (OM 2-1 Nice, 7 mai 2017)

Passé l’heure de jeu, le latéral gauche signe le but de la victoire marseillaise d’une tête plongeante au second poteau. L’ancien Mancunien se dirige alors vers le poteau de corner en se tenant l’entrejambe puis réalise une série de pompes sur le bord du terrain. Lunaire.

Le maillot de Nabil Fekir au Chaudron (Saint-Etienne 0-5 OL, 5 novembre 2017)

La rivalité au plus haut. Auteur du cinquième et dernier pion du récital des Gones sur la pelouse des Verts, le capitaine lyonnais sait immédiatement comment fêter ce derby historique. Il retire son brassard puis enlève son maillot, le retourne, et l’exhibe à la face du public stéphanois. De quoi provoquer l’ire des supporters, dont certains envahissent la pelouse et perturbent la fin de match.

Les pleurs de bébé de Neymar (Nîmes 2-4 PSG, le 1er septembre 2018)

Chambreurs chambrés. Dans la foulée d’un Mondial 2018 au cours duquel Neymar a été raillé pour son attitude sur le terrain, les supporters nîmois n’ont pas manqué l’occasion de se moquer du Brésilien en montrant une banderole «chorona» («pleureuse» en portugais) pour la réception du PSG. Une idée que le Parisien retourne contre le public gardois en allant mimer des pleurs de bébé devant la banderole, après avoir ouvert le score.

Le live Instagram de Mario Balotelli (OM 2-0 Saint-Etienne, 3 mars 2019)

Balotelli avait tout prévu. Juste après avoir ouvert le score d’une reprise acrobatique contre l’ASSE, l’Italien se dirige vers un membre du club placé derrière les buts. Il récupère son téléphone et lance un live Instagram pour célébrer son nouveau pion avec ses partenaires. Une séquence jamais vue encore et qui fera beaucoup réagir. La célébration 2.0.

Le pierre-feuille-ciseaux de Mario Balotelli (OM 1-0 Nice, le 10 mars 2019)

Une semaine après son live sur les réseaux sociaux, Balotelli innove à nouveau contre Nice au Vélodrome. Auteur de l’unique but de la partie, l’international italien décide de le fêter de façon ludique. Après avoir rejoint le poteau de corner, lui et Florian Thauvin s’assoient et démarre une partie de pierre-feuille-ciseaux que le Français remporte finalement, devant les caméras braquées sur la scène.

Le crocodile d’Andy Delort (Nîmes 1-1 Montpellier, 14 mars 2021)

La plus sucrée. Déterminé à entretenir la vive rivalité entre Montpelliérains et Nîmois malgré l’absence de supporters, Andy Delort déguste un crocodile Haribo après avoir débloqué la partie en seconde période. Peu importe si le pion est finalement annulé par la VAR, l’international algérien marque un but cette fois validé en fin de match, et a surtout apporté le piquant qu’on attend dans ce genre de rencontres. Merci.