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diop (sofiane) volland (kevin) sidibe (djibril) golovin (aleksandr) (A.Mounic/L'Equipe)
L1
18e journée

Ligue 1 : Monaco prend le meilleur sur Lorient, Strasbourg torpille Nîmes, Nice s'incline à Brest, Bordeaux et Metz dos à dos

Alors que Nantes et Rennes ont partagé les points (0-0) pour la grande première de Raymond Domenech, quatre autres rencontres de la 18e journée de Ligue 1 se jouaient dès 19h. Strasbourg a coulé Nîmes (5-0), Monaco forcé la décision à Lorient (5-2), Brest écarté Nice (2-0) et Bordeaux fait nul face à Metz (0-0).

T. P., T. B. et H. D. mis à jour le 6 janvier 2021 à 23h59

Monaco finit par forcer la décision à Lorient (2-5)

En préambule de la rencontre, en conférence de presse comme à l'entraînement, Christophe Pélissier avait martelé un message : pour s'en sortir, Lorient devrait gagner en efficacité sur le plan défensif. Après 8 minutes de jeu, il a dû avoir l'impression de s'être époumoné pour rien lors des six premiers jours de l'année. Sur un corner sortant de Ruben Aguilar, la défense des Merlus manquait de concentration et de promptitude pour empêcher Axel Disasi d'inscrire son troisième but de la saison. Où comment se tirer une (énième) balle dans le pied. Mais comme les deux équipes avaient décidé de se faire des amabilités, la passivité lorientaise ne prêtait pas à conséquence au terme des quarante cinq premières minutes de la partie. Youssouf Fofana s'était en effet mué en passeur décisif pour... Terem Moffi à quinze minutes de la pause (1-1, 31e). Mais c'est durant le second acte que tout s'est accéléré, sans que cela ne tienne cette fois aux deux défenses (ou à tout le moins beaucoup moins). Le revenant Aleksandr Golovine redonnait l'avantage à l'AS Monaco d'un joli ballon enroulé (1-2, 64e), Andreaw Gravillon remettait une nouvelle fois les deux équipes à égalité (2-2, 67e) avant que les deux hommes en forme du Rocher ne prennent les choses en main. D'une tête imparable puis d'un but rageur, Kevin Volland et Sofiane Diop permettaient à Monaco de reprendre l'avantage (2-3, 67e) puis de faire le break (2-4, 78e) en dix grosses minutes. Avant que Guillermo Maripan ne force l'addition (2-5, 88e). De quoi relancer une équipe qui n'avait engrangé qu'un seul succès lors de ses cinq dernières sorties en Ligue 1. Et mieux se rapprocher de Rennes (tenu en échec à Nantes) et du top 4. Le tout en ayant enregistré le grand retour (tant attendu) de Golovine. Lorient peut, lui, continuer d'essayer de trouver la bonne formule sur le plan défensif.

Strasbourg cartonne Nîmes (5-0)

Le duel opposait les deux pires défenses du Championnat de France au coup d'envoi de cette 18e journée. Avec 34 buts encaissés avant la rencontre de ce mercredi soir, Nîmes faisait légèrement pire que Strasbourg (32 unités). Comme nous, Thierry Laurey s'attendait donc à voir des buts. «Quand tu vois ces statistiques, tu peux t'attendre à du spectacle» avait déclaré le coach du RCSA lors de son traditionnel point presse d'avant match. Celui-ci a mis du temps à pointer le bout de son nez et c'est finalement Ludovic Ajorque, impliqué sur cinq des sept derniers buts strasbourgeois, qui a lancé le feu d'artifice. Opportuniste, le Réunionnais ouvrait la marque après un premier arrêt de Baptiste Reynet (1-0, 36e). De quoi donner des idées à son compère d'attaque ! Sur un bon ballon de Jean-Eude Aholou, le Sénégalais doublait instantanément la mise (2-0, 38e). Laurey avait finalement tout anticipé, au contraire d'un Jérôme Arpinon qui espérait «ne pas perdre». Kenny Lala, sur penalty, se chargeait de confirmer ce ressenti et de plier la rencontre peu avant la mi-temps (3-0, 45e+1). Et si Ajorque n'avait pas manqué le second penalty de la partie (58e, arrêt de Reynet) après y être allé de son doublé (4-0, 51e), l'addition aurait pu être plus corsée encore pour les joueurs d'Arpinon (5-0 score final après un nouveau penalty, cette fois transformé par Majeed Waris) tant il n'y avait qu'une équipe sur le terrain 90 minutes durant. Un coach qui pourrait bien se voir indiquer la porte de la sortie rapidement tant son groupe semble ne (déjà) plus adhérer à ses idées. Pour mieux laisser sa place à Pascal Plancque ? L'ancien entraîneur des Chamois Niortais vient en tout cas d'intégrer le staff du NO et le timing a de quoi interpeler. Avant une série de matches importante face à des concurrents directs (Saint-Etienne, Dijon, Reims et Brest), Strasbourg et Laurey viennent, eux, d'attaquer 2021 du bon pied.

Brest plonge Nice dans le doute (2-0)

Il souffle un bon vent de football le long de la pointe bretonne. Auteur d'une première partie de saison très intéressante dans le jeu, le Stade Brestois a démarré l'année 2020 tambour battant en dominant un OGC Nice toujours aussi fébrile défensivement. Si par deux fois, Walter Benitez a retardé l'échéance devant Faivre (14e) puis Cardona (21e), il n'a rien pu faire devant Steve Mounié (1-0, 23e) et Franck Honorat (2-0, 28e) après une passe en retrait ratée de Jordan Lotomba. Récompensés par une première demi-heure de grande qualité, les Brestois se sont malgré tout fait une petite frayeur avec un dégagement manqué de Gautier Larsonneur sur sa barre transversale et son poteau (35e). La deuxième période était en revanche parfaitement gérée par les hommes d'Olivier Dall'Oglio, rarement pris en défaut par une équipe de Nice timide tout au long des 90 minutes et pas loin de concéder un troisième but par Faivre (68e) et Chardonnet sur corner (77e). Pour sa première sous le maillot niçois, William Saliba, averti rapidement (11e), n'a pas eu l'impact espéré, très souvent dépassé par les vagues brestoises, à l'instar de ses partenaires. Nice reste englué à la 13e place, Brest est 10e.

Metz et Bordeaux au ralenti (0-0)

C'est sur le triste score de 0-0 que les deux équipes commencent l'année 2021 et conservent leur place dans le milieu de tableau. Dans un match très peu rythmé des deux côtés, ponctué de quelques rares situations, ce n'est qu'à la 18e minute que la première occasion échappera à Lamine Gueye, bien servi par Delaine. Après plusieurs changements côtés bordelais et messins à l'heure de jeu, le match retrouvait peu à peu du rythme mais aucune occasion ne permettait à l'une des deux équipes de l'emporter, à l'image de Nicolas De Preville qui déclenchait une frappe à la 91e qui terminait dans les bras d'Oukidja, le gardien messin. A noter la sortie du bordelais Mehdi Zerkane à la 85ème minute, qui contraignait Bordeaux à terminer à 10. Peu de motifs de satisfaction pour les deux entraîneurs donc, en dehors d'une solidité défensive certaine. Le Bordeaux de Jean-Louis Gasset est 12e, à une petite longueur du Metz de Frédéric Antonetti, 11e. Le premier doit attendre le retour de Ben Arfa avec une grande impatience...

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