Ligue des champions : Les notes des joueurs de Manchester City

Ederson 5

Deux premières interventions sans grand problème, avant une sortie au pied hésitante. Il ne peut rien sur le but et a ensuite passé une soirée plutôt tranquille. A noter une bonne intervention au pied devant Kylian Mbappé (59e).

 

Kyle Walker 5

Il n'a pas franchement été bousculé sur son côté droit. On ne l'a pas beaucoup vu non plus pour dédoubler avec Riyad Mahrez.

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Ruben Dias 7

On a très longtemps hésité entre un 6 ou un 7. La raison : ses attitudes quelque peu suspectes sur deux coups de pied arrêtés en première période. Notamment sur le corner du but où, à l'image de plusieurs autres coéquipiers, le Portugais est passif. Alors que Leandro Paredes lui repasse une nouvelle fois devant sans conséquence sur un autre corner (28e). Mais alors pour le reste... Quand il a fallu défendre avec le ballon au sol, Dias a été le roi. On ne pouvait compter les interventions autoritaires et propres devant Mbappé et consorts. A ce niveau, il a été le patron. Encore quelques défauts à gommer dans le jeu aérien et il sera l'un des meilleurs à ce poste.

 

John Stones 6

Il a surfé sur le très bon match de son partenaire en charnière centrale. John Stones, présent au deuxième poteau, est tout content d'accompagner du regard le ballon de Kevin de Bruyne qui fait mouche pour le 1-1. Pour le reste, l'Anglais n'a pas été mis dans le rouge par Kylian Mbappé.

 

Joao Cancelo 4

Des transversales à l'envers ballon au pied, sauf sur cette ouverture aux petits oignons pour Bernardo Silva (21e). Une frappe désespérée au-dessus (41e) et, surtout, un Joao Cancelo bousculé défensivement. Il prend un carton jaune pour une grosse faute sur Mbappé (31e), avant de prendre le bouillon face à Angel Di Maria qui lui a fait vivre un enfer. Remplacé logiquement par Zinchenko (61e), qui a apporté dans certaines sorties de ballon.

 

Rodri 5

Il illustre ce drôle de match. Pris, même parfois trop facilement, au milieu en première période, Rodri touchait bien le cuir, mais avait une influence trop neutre. Avant, comme beaucoup d'autres, d'être de plus en plus haut sur le terrain, d'annihiler les maigres ambitions parisiennes et de faire mal. On l'a même retrouvé dans la surface parisienne (82e).

 

Ilkay Gündogan 5

Même début de constat que son partenaire espagnol du milieu. Passif également sur le coup de tête de Marquinhos, le milieu allemand était surveillé comme le lait sur le feu par un Idrissa Gueye qui montait à grandes enjambées sur lui dès que le ballon arrivait dans ses pieds. Mauricio Pochettino l'avait (logiquement) ciblé. Mais après le repos, Ilkay Gündogan était bien plus libre et devenait enfin actif dans la construction.
 

Kevin de Bruyne 7

On avait d'abord mis un 6, avant d'ajouter un point de plus. Oui, il y a ce premier acte complètement à l'envers, mais le Belge a été l'acteur majeur de la révolte. Au final, sa deuxième période a été au niveau d'une demi-finale de Ligue des champions. Avec bien sûr ce but sur un ballon fuyant qui passait devant tout le monde. Mais sinon, quel calvaire pour Kevin de Bruyne pendant les quarante-cinq premières minutes... Placé en faux neuf, il galérait à se montrer. Son implication défensive en premier rideau était même insuffisante. Avec sa passe en arrière complètement manquée en début de seconde période, on se disait que le tunnel allait durer toute la partie. Et puis le réveil...

 

Bernardo Silva 6

Placé en numéro 10, avec un placement assez libre, l'ancien de l'AS Monaco a peut-être été le Citizen le plus régulier de la rencontre. Comprenez celui qui a été le moins en difficulté dans le premier acte. Il passait tout près de tromper un Keylor Navas bien présent à son premier poteau (21e). Lors du réveil de City, il a eu aussi son importance avec notamment ses 95,5% de passes réussies dans le camp adverse.

 

Phil Foden 4

Il en a manqué encore un peu à l'Anglais pour atteindre la moyenne et effacer sa première heure de jeu très, très décevante. La jeune pépite de City a manqué cruellement de personnalité, d'agressivité, voire même d'implication en début de partie. On se souvient par exemple de l'action qui amène le corner du but parisien. Facilement repris par Alessandro Florenzi (23e), il ne fermait pas assez pour bloquer Angel Di Maria (34e). Et alors qu'il était idéalement servi par Bernardo Silva, il n'était pas tueur face à Navas avec cette frappe trop molle (42e). Même constat en fin de partie (87e). Il a parfois donné le sentiment d'être impressionné par l'événement, lui qui disputait sa première demi-finale de C1.

 

Riyad Mahrez 6

Il y a bien sûr ce coup franc qui va compter dans cette demi-finale, même si l'Algérien peut remercier le mur parisien qui n'en était pas un. Sinon, une belle activité, beaucoup de duels gagnés (13), sept ballons récupérés (plus haut total de son équipe) mais aussi ce constat qu'il aurait certainement pu faire encore mieux face à Mitchel Bakker.