Une signature qui a pu l'empêcher de fêter pleinement le titre ?
«C'est vrai que tout est passé vite. J'étais préparé, je m'étais conditionné à tout ça. C'est pour ça que j'ai vite pu faire le switch.»
Passer après Gianluigi Donnarumma, une difficulté ?
«Je sais que le Milan AC est un grand club, je sais qu'il y a beaucoup de pression. Je n'arrive pas pour faire oublier Donnarumma. C'est l'enfant du club. Je viens pour faire mon travail, rester professionnel et donner le meilleur de moi-même.»
«Oui, j'ai parlé avec Rafa (NDLR : son ancien coéquipier au LOSC). Oui j'ai parlé du Championnat avec Adrien. Je ne vais pas vous dire tout ce qu'on s'est dit avec Paolo (Maldini), mais c'est très ambitieux comme projet. Ça va m'aider dans ma progression. Je sais que je peux apporter un plus à l'AC Milan.»
Ce que veut dire le Milan AC et l'Italie pour lui
«L'histoire du Milan ? Je sais que c'est un très grand club, avec un très grand palmarès, avec beaucoup de légendes et beaucoup de joueurs qui sont passés. Dans ma jeunesse, j'ai beaucoup vu le Milan jouer, j'ai beaucoup entendu parler du Milan. La Serie A, je sais que c'est un Championnat très tactique, que les entraînements sont très physiques et c'est ce qu'on a besoin quand on veut progresser.»
Parle-t-il déjà italien ?
«Je connais quelques mots. Adrien (Rabiot) me dit quelques mots. Je n'ai pas encore commencé à parler, là, je suis totalement focus en équipe de France. Mais c'est prévu.»
Le Trophée UNFP du meilleur gardien à Keylor Navas
«Honnêtement, sur le moment, j'étais un peu énervé. Je suis un compétiteur. Il fallait que je prépare la finale à Angers (NDLR : La 38e journée décisive pour le titre), donc je suis vite passé à autre chose. Le plus important était le trophée collectif. Un trophée individuel, c'est bien, mais quand tout un collectif est récompensé, c'est encore mieux.»
Sa progression personnelle
«J'ai passé un cap dans la tête. J'ai pris de l'expérience, de la maturité. C'est là où j'ai vraiment progressé. La tête conditionne beaucoup.»
Sur Christophe Galtier
«C'est quelqu'un d'intelligent, il connaît son métier, il sait ce qu'il fait, il va faire le bon choix (pour son avenir. Il m'a apporté beaucoup. On s'est rencontrés alors que je débutais. On a fait pas mal de chemin ensemble, on a pas mal échangé. Il m'a beaucoup fait grandir dans toutes les situations. Il m'a fait grandir en tant qu'homme.»
Est-il vraiment numéro 3 chez les Bleus ?
«Sincèrement, je n'y réfléchis pas, je n'y pense pas. (Relancé sur ce qui lui manque pour dépasser Steve Mandanda) Je ne me suis jamais posé la question. On est coéquipiers, je ne suis pas là pour faire la concurrence à Steve ou Hugo (Lloris), au contraire, je suis là pour bien m'entraîner, les aider à être performants, ils m'aident aussi parce que je leur demande beaucoup de conseils. C'est une entraide, pas une compétition entre nous.»
Sait-il s'il est numéro 2 ou numéro 3 pour l'Euro ?
«J'en sais rien (Il sourit).»
Troisième gardien pour une compétition, quel rôle ?
«Quand je viens en équipe de France, je ne cherche pas l'importance entre numéro 1, numéro 2 et numéro 3. Je viens pour donner le meilleur de moi-même, travailler correctement à l'entraînement. Ça se passe super bien avec Franck (NDLR : Raviot, l'entraîneur des gardiens), Hugo et Steve, ça s'est toujours super bien passé parce qu'on est restés dans l'esprit du travail. Réfléchir au numéro 1, 2, 3 ne me vient pas à l'esprit. (Relancé sur son rôle dans le groupe) C'est ma première compétition, ça me fait drôle. Il faut toujours que je donne le meilleur de moi-même. Dans le groupe, il faut que je sois travailleur, toujours le même, le bon coéquipier qui peut aider l'équipe.»
Sur Hugo Lloris
«C'est un grand professionnel. Il est dans les détails, il aime le football, tout ce qu'il fait, c'est par la performance. Avant d'être un grand professionnel, c'est un grand homme.»
Que représente Karim Benzema pour lui ?
«Je suis jeune, Karim, je l'ai connu à la télé, avec beaucoup de bonnes prestations, j'en ai entendu beaucoup de bien. Côtoyer des joueurs de ce niveau est toujours un plaisir, ça apporte toujours un plus dans la progression. Ça se voit que c'est quelqu'un qui a de l'expérience et que c'est un grand professionnel.»
Les titis parisiens, séparés avant de se retrouver en sélection
«C'est magnifique. On a été formés ensemble, on a partagé beaucoup de moment ensemble, nos chemins se sont séparés assez vite et on se retrouve en équipe de France A. Ce qu'on espère, c'est vraiment retrouver les mêmes moments qu'on a pu passer au PSG.»
Sur la chanson de Youssoupha et la polémique du moment
«Hier, j'ai vu qu'il y avait une polémique. Sincèrement, on ne fait pas attention à ça. On ne peut pas prêter attention à ce qu'il se passe dehors.»