Noël Le Graët, candidat pour sa réélection à la tête de la FFF a donné une interview ce lundi. (B. Le Bars/L'Équipe)

Noël Le Graët, président de la FFF : « Je n'ai de leçon à recevoir de personne »

Le président de la FFF, Noël Le Graët, en lice pour briguer un troisième mandat d'affilée, s'est exprimé ce lundi sur les critiques de ses adversaires.

Sur les attaques de ses adversaires

« C'est clair : je n'ai répondu à rien, à aucune attaque. C'est peut-être un peu l'expérience... Ça ne sert à rien de critiquer son adversaire ou d'apporter des choses négatives. Je n'ai d'ailleurs pas lu ce qui se disait ailleurs. Avec toute mon équipe, on a fait le tour de France. On n'a pas raté une Ligue (régionale, ndlr) : il y avait à chaque fois 50 ou 60 personnes en face de nous avec des vraies questions, des vraies réponses. C'est un travail important et respectueux. »

Sur les critiques concernant son manque d'implication dans le football amateur

« Les trois quarts de notre budget vont au foot amateur. L'année dernière, il y a eu 100 millions ! Personne ne m'a dit ça, or je suis allé voir tous les amateurs. Et puis, je suis quand même à Guingamp, je ne suis pas tout le temps dans ce bureau (de la FFF à Paris, ndlr). J'ai été longtemps président d'un club amateur, je sais d'où je viens. Je sais les difficultés et le bonheur aussi d'être amateur. Je n'ai aucune leçon à recevoir de personne. »

Sur les accusations de sexisme

« J'ai quand même un peu l'impression d'avoir beaucoup fait pour le foot féminin, de défendre toujours Corinne (Diacre, la sélectionneuse, ndlr), d'avoir une directrice générale que je défends car elle mérite, et d'avoir des femmes dans tous les services. Dans mon entreprise, j'ai 780 salariés et j'ai mes deux filles qui s'en occupent bien. Donc non, franchement, on peut toujours chercher ce qu'on veut, ça n'a aucun intérêt. Aucun regret. »

Sur l'objectif de Frédéric Thiriez d'atteindre quatre millions de licenciés dont un million de femmes dans dix ans

« Personne de sérieux n'a pu dire ça. Après Knysna, on a progressé de 30 %, on était sur une pente formidable. Le Covid-19 nous a fait rebaisser assez nettement, et avoir aujourd'hui des objectifs élevés est une erreur fondamentale. Il faut d'abord que la santé revienne partout. »