Soccer Football - Premier League - Chelsea v Wolverhampton Wanderers - Stamford Bridge, London, Britain - January 27, 2021 Chelsea manager Thomas Tuchel during the match Pool via REUTERS/Richard Heathcote EDITORIAL USE ONLY. No use with unauthorized audio, video, data, fixture lists, club/league logos or 'live' services. Online in-match use limited to 75 images, no video emulation. No use in betting, games or single club /league/player publications. Please contact your account representative for further de (Reuters)

Pour son premier match avec Chelsea, Thomas Tuchel ne prend qu'un point face à Wolverhampton

Dans une rencontre globalement ennuyeuse, Chelsea n'est jamais parvenu à percer le coffre-fort des Wolves (0-0). La patte Tuchel est déjà visible dans le jeu de passes et tactiquement.

Un 0-0 pas vraiment folichon. Les débuts de Thomas Tuchel ne resteront certainement pas dans les annales de la Premier League. Face à un Wolverhampton venu chercher un point à Stamford Bridge et rien d’autre, Chelsea n’a su trouver la clé pour fracturer la défense adverse. Le tout nouvel entraîneur des Blues a surpris son monde d’emblée avec des choix forts en alignant un 3-4-2-1 et la titularisation d’Olivier Giroud en pointe. Avec une charnière Azpilicueta - Thiago Silva - Rüdiger et un double pivot Kovacic-Jorginho, l’Allemand a cherché à se rassurer et à construire patiemment son jeu. Les Blues ont même atteint les 94% de possession sur certaines tranches de 5 minutes durant la partie. Une possession pour le moins stérile. Tout comme le nombre de passes réussies lors du premier acte : 433 ! Un record pour Chelsea mais qui a surtout rappelé le mauvais souvenir du Sarriball aux fans londoniens.

Possession stérile

Dans l’entonnoir des Wolves, Ziyech et Havertz ne trouvaient pas les intervalles nécessaires pour créer le déséquilibre. Face à un Wolverhampton intraitable derrière et peu ambitieux offensivement, les circuits de passes des Blues ont été répétitifs et jamais tranchants. Une seule véritable occasion de but à mettre au compte de l’escouade de Tuchel. Et il aura fallu attendre une heure de possession stérile et gentillette. Sur un très beau mouvement et en ayant enfin joué dans les demi-espaces, Hakim Ziyech décalait Ben Chilwell à gauche. Le latéral anglais jouait en une touche sur Kovacic qui trouvait dans le trou Kai Havertz. L’international allemand centrait en retrait pour Chilwell qui ne mettait pas assez de précision dans sa frappe (61e). Si les centres de Hudson-Odoi se sont multipliés et n’ont jamais trouvé preneur, Chelsea poussait un peu plus dans les vingt dernières minutes en repassant à quatre derrière et avec l’entrée en jeu de Tammy Abraham et Christian Pulisic. L’Américain percutait et apportait ce petit plus d’électricité. Et c’est sur un de ses services que Mateo Kovacic faillit bien trouver la faille (83e). Hudson-Odoi signait le dernier frisson sur une frappe enroulée mais Rui Patricio veillait au grain (86e). Ces Wolves-là étaient trop solides défensivement. Tuchel a encore du boulot mais les premiers choix sont clairs et les idées nettes. Chelsea est encore convalescent mais a retrouvé un style de jeu. Ne manque plus qu'un poil de folie offensive en plus.

J.T.