pulisic (christian) marcelo (CREMEL BENJAMIN/L'Equipe)

Real Madrid - Chelsea : Les notes des Merengue avec un Karim Benzema taille patron et un Marcelo catastrophique

Après un début de match cataclysmique défensivement, le Real s'est rattrapé comme il le pouvait face à Chelsea (1-1). Les notes des Merengue avec du bon Benzema.

Thibaut Courtois 6
Sa parade devant Timo Werner dès la dixième minute est superbe. Bien dans ses pompes, le portier belge n’a pas grand-chose à se reprocher. Rassurant sur ses sorties aériennes et juste dans son jeu au pied, Courtois a sorti le match qu’il fallait.
 
Eder Militão 4
Mais que diable faisait-il sur l’ouverture du score des Blues ? Bien trop haut, le Brésilien se fait prendre dans son dos et revient en trottinant. Un joli footing dominical. Dans une défense à trois où personne ne savait s’il fallait sortir sur le porteur ou comment s’aligner, il a souffert comme tous ses petits camarades.
 
Raphaël Varane 4
Il a eu un mal fou à diriger sa défense en début de rencontre. Trop souvent hésitant, trop souvent entre deux eaux, Varane a souffert contre Chelsea. En retard et pas bien dans son short, le champion du monde 2018 a trop reculé. Pas le seul mauvais choix de son match alors qu’il était placé au cœur de cette défense à trois de papier mâché qui fera beaucoup parler en Espagne. Il a quand même un poil redressé la barre derrière malgré quelques relances approximatives.
 
Nacho 3
Lui aussi n’a pas su à quel saint se vouer… Comme Varane et Militão, l’international espagnol ne savait pas ce qu’il foutait dans ce trio de la charnière merengue. Lent et pris dans son dos trop souvent, et pas aidé par un Marcelo catastrophique, Nacho a redressé la tête au poste de latéral gauche. Trop tard pour rattraper un début de match affreux et ce placement absolument inexplicable sur le but de Chelsea…
 
Dani Carvajal 5
Le seul défenseur en vue et qui a su appréhender le nouveau schema tactique tenté par Zinédine Zidane au coup d’envoi. Avec son expérience et sa science du placement, il a su se replier quand il le fallait et boucher les erreurs de ses comparses. S’il n’a pas assez apporté offensivement, Carvajal a fait le boulot. Remplacé par Alvaro Odriozola (77e), sobre et qui a continué le boulot sur le flanc droit.
 
Toni Kroos 5
Moins en vue qu’à l’accoutumée, l’Allemand a subi de violentes vagues en début de match. Comme tous ses camarades… Ses orientations de passe et sa gestion du ballon ont parfois fait du bien dans les moments difficiles. Un match qui ne restera pas dans les annales mais Toni Kroos a permis d’apporter un peu plus d’huile dans un moteur parfois grippé.

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Casemiro 6
Toujours là. Quand ça va et même quand ça ne va pas. Casemiro fait toujours le petit pas en plus, le pressing nécessaire pour chasser l’adversaire ou encore le sprint qui va bien pour boucher un angle de passe. La pierre angulaire du milieu de la Casa Blanca ne s’est jamais cachée. Leader jusqu’au bout, même dans l’ombre.
 
Luka Modric 6
Serein balle au pied et juste dans ses choix, le milieu de terrain croate a géré sa rencontre en bon vieux briscard. Après le changement de système, il a dépanné sur le côté à certains moments et n’a pas rechigné à provoquer balle au pied. Bon dans son replacement et toujours disponible, Luka Modric a fait du Luka Modric.
 
Marcelo 2
77 minutes de jeu. Et on se demande encore comment le Brésilien a pu tenir aussi longtemps sur la pelouse. Avant le retour à une défense à quatre vers la 25e minute de jeu, Marcelo a été catastrophique au poste de piston gauche. Incapable de se placer offensivement et derrière, l’Auriverde s’est perdu. Monté un cran plus haut, ce n’était pas bien mieux. Tout le temps en retard (son tacle assassin à la 65e…), brouillon et déconcentré comme lors de sa passe à Vinicius qui était déjà hors-jeu d’un bon mètre (61e), Marcelo n’a rien fait de bon. Triste pour l’immense joueur qu’il a été auparavant. Sorti à la place de Marco Asensio (77e), pour la forme.

Karim Benzema 8
Egaler Raul, ce n’est pas une mince affaire. Avec ce 71e but en Ligue des champions, il se met au niveau de la légende merengue en Ligue des champions. Au-delà de tout ça, Karim Benzema a endossé les habits de leader du Real Madrid. Au plus fort de la domination des hommes de Thomas Tuchel, l’ancien Lyonnais s’est créé tout seul la première occasion en tapant le poteau (23e). Le numéro 9 du Real a égalisé, s’est démené, est venu chercher des ballons et s’est plié aux injonctions collectives. Un vrai patron. Remplacé par Rodrygo dans les arrêts de jeu (90+2e) et on imagine la standing ovation qu’il aurait reçu au Bernabéu…

Vinicius Jr 4
Après un début de match plutôt satisfaisant où il demandait beaucoup le ballon et se montrait volontaire, Vinicius s’est éteint au fil des minutes. Il n’a jamais su s’il fallait vraiment décrocher, tourner autour de Benzema ou prendre la profondeur. Dans ce rôle un peu bâtard, le Brésilien n’a jamais pu s’exprimer et se créer la moindre occasion. Pas avare d’efforts défensifs, il a au moins fait le boulot défensif. Remplacé par le revenant Eden Hazard (66e), qui n’a rien eu à se mettre sous la dent, son équipe gérant plutôt le nul.

J.T.

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