
Serie A : Grâce à sa victoire sur la pelouse de la Sampdoria, l'AC Milan continue son cavalier seul (1-2)
Efficaces, les Rossoneri poursuivent leur début de saison de folie en gagnant à la Samp (1-2). Toujours invaincu en dix journées, l'AC Milan tape du poing sur la table. Le tout, sans Zlatan Ibrahimovic.
Il est costaud cet AC Milan. Et il y a bien longtemps que les Rossoneri n'avaient pas montré un tel visage froid et glacial. De là à aller titiller la Juve ou l'Inter pour le titre ? On n'en est pas encore là mais le boulot de Stefano Pioli est à souligner d'un gros trait rouge. Dix journées de Serie A jouées, huit victoires et deux matches nul. Grâce à leur victoire en terre doriana, les Milanais reprennent cinq points d'avance sur leur voisin honni et c'est surtout leur sérénité qui a impressionné. En l'absence de Simon Kjaer et Zlatan Ibrahimovic, l'AC Milan démarrait pourtant mal. Sur une aile de pigeon de Fabio Quagliarella, le cuir était contré par l'arrière-garde milanaise et retombait sur Lorenzo Tonelli. Le défenseur de la Sampdoria armait une tête rageuse claquée parfaitement par Gianluigi Donnarumma (8e). Peu inquiétés par la suite, les Rossoneri vont se montrer patients. Devant les deux lignes de quatre alignées par Claudio Ranieri, Sandro Tonali décrochait souvent pour tenter de donner du tempo mais les circuits de jeu semblaient à certains moments déconnectés sans la présence du géant suédois devant. Il faudra une longue transversale d'une soixantaine de mètres pour que le Milan se montre enfin menaçant. Ante Rebic, lancé en profondeur, loupait son contrôle mais parvenait miraculeusement à passer par-dessus Emil Audero. Le ballon roulait alors tout doucement vers le but mais c'est Tonelli qui venait s'arracher en sortant le quasi-but. Le tout, avec un petit raffut bien vicieux comme il faut sur le Croate (39e). Le sort va finalement choisir son camp quelques instants plus tard. Déséquilibré sur son saut, Jakub Jankto mettait ses bras en l'air et Theo Hernandez voyait sa tête repoussée par le défenseur blucerchiato de la main. Penalty et sentence exécutée à merveille par Franck Kessié (0-1, 45e).
Dix minutes de souffrance...
De retour des vestiaires, l'AC Milan croquait dans la partie. Vite et fort. Après une superbe combinaison, Jens Petter Hauge, auteur d'une entrée plus que convaincante, trouvait en retrait Tonali. D'un subtil extér du droit, l'ancien de Brescia trouvait le poteau d'Audero (47e). La Samp accusait totalement le coup et sans un Omar Colley costaud derrière, les Doriani pouvaient prendre encore plus fort la bourrasque lombarde dans la tête. Hauge se chargeait du reste pour faire vaciller le navire gênois. D'une belle passe en profondeur pour Rebic, le Norvégien débloquait la solution. L'international croate n'avait plus qu'à glisser dans l'axe à Samu Castillejo qui ne se faisait pas prier pour fusiller le portier de la Samp (77e, 0-2). Finita la partita ? Eh bien non puisque la Samp ne lâchera pas les armes comme ça. Usé et recroquevillé, le Milan va souffrir dans les dix dernières minutes. Sur un corner ciselé, Albin Ekdal coupait au premier poteau forçant Donnarumma à une faute demain. But validé par la goal-line technology (82e, 1-2). La tête du Suédois à l'ultime seconde au-dessus ne changera rien même si des frissons ont certainement traversé les échines des tifosi rossoneri (90+4e)... Ce Milan a décidément une belle gueule et sera difficile à bouger.
J.T.
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