Toni Kroos, Dayot Upamecano : en Allemagne, les footballeurs s'engagent contre le cyber-harcèlement

Lancée à l'initiative d'une agence de footballeurs, une campagne contre le cyber-harcèlement est diffusée en ce moment en Allemagne, reprise par les médias comme par les clubs de Bundesliga.

Les mots sont tellement haineux qu'ils en sont à peine croyables, écrits en allemand, en français ou en anglais. « J'espère que tu liras ça et que tu te blesseras si gravement que tu ne pourras plus jamais jouer au foot. » Ou encore : « J'espère que tu vas mourir, putain d'Africain. » Voici quelques-uns des messages reçus sur les réseaux sociaux par des footballeurs professionnels, victimes comme d'autres franges de la population de cyber-harcèlement.

Face à ce phénomène, une agence de joueurs a lancé une campagne afin d'alerter sur une intolérance galopante. Dans une vidéo, Sports 360 met en scène ses footballeurs, notamment les plus connus d'entre eux comme Toni Kroos (Real Madrid), Dayot Upamecano (Leipzig) ou Niklas Süle (Bayern Munich).


Sous chaque visage est incrusté un message reçu, ou plutôt une insulte, faisant appel au racisme, à la violence, voire à la mort. En tout cas à l'inacceptable, comme le rappellent les deux phrases de conclusion résumant la position des joueurs : « Nous prenons votre opinion en compte. Mais les discours de haine ne sont pas une opinion. »

Le clip, destiné à protéger l'intégrité des sportifs face aux risques psycho-sociaux, a été repris sur les réseaux sociaux par des clubs de Bundesliga, comme Cologne et Schalke 04, et diffusé dans les médias allemands.