Soccer Football - Europa League - Semi Final Second Leg - Arsenal v Villarreal - Emirates Stadium, London, Britain - May 6, 2021 Villarreal coach Unai Emery REUTERS/Hannah Mckay (Reuters)

Demies

Unai Emery s'offre une cinquième qualification en finale de Ligue Europa face à Arsenal, la première de l'histoire de Villarreal

Au terme d'un match pauvre en occasions, Villarreal élimine un Arsenal bien trop peu entreprenant. Si les Gunners ont eu deux grosses situations par l'intermédiaire d'Aubameyang (26e, 80e), ils sont passés à côté de leur match. Unai Emery s'offre ainsi une cinquième finale de C3, la première de l'histoire de son nouveau club.

mis à jour le 6 mai 2021 à 23h42

La leçon : Arsenal a accéléré trop tard

Les Gunners avaient l’obligation de marquer. Pourtant, dans le premier acte, ils n’ont rien fait pour cela. Pas de pressing, peu d’intentions offensives… Une seule occasion dans les 45 premières minutes : celle d’Aubameyang (26e). Il avait d’abord tenté de remettre le ballon pour l’un de ses coéquipiers, mais Parejo est intervenu. Le ballon est ensuite revenu sur l’attaquant gabonais qui a pris sa chance en première intention, poteau. En dehors de cette frappe, on notera la belle tentative de Chukwueze depuis l’angle de la surface mise en corner par Leno (5e). En seconde période, le match a été un peu plus vivant, avec une première occasion pour Moreno (53e) sur une récupération haute de son équipe. L’attaquant espagnol écrasait trop sa frappe. Cinq minutes plus tard, c’est au tour de Pino de mettre à contribution le portier des Gunners avec une belle frappe sur un bon mouvement de Villarreal (58e). Arsenal ne parvient toujours pas à se montrer dangereux. Mais les Gunners vont commencer à voir le temps défiler en leur défaveur, et vont se montrer plus pressants avec la tête d’Holding sur un bon coup-franc de Saka (71e). Quelques minutes plus tard, c’est Pepe qui dépose le ballon sur le crane du défenseur central, toujours sans succès (74e). C’est ensuite Martinelli qui alerte la défense de Villarreal sur une frappe après un corner mais sans parvenir à cadrer (77e). La plus grosse occasion du match est pour Aubameyang, qui catapulte de la tête le centre de Bellerin sur le poteau (80e). L’attaquant sortira à la suite de cette action en ayant touché que 14 petits ballons. Lacazette, à peine entré, se met tout de suite en évidence mais il ne peut reprendre correctement le centre de Smith-Rowe (81e). Bellerin aurait pu être le sauveur de son équipe, mais ses frappes seront contrées par la défense espagnole (88e, 89e). Villarreal tient sa première finale, Unai Emery sa cinquième.

Le gagnant : Unai Emery, Monsieur Ligue Europa

Pour son centième match de C3 - plus que tout autre entraîneur -, le Basque a qualifié son équipe en finale pour la cinquième fois de sa carrière. Après avoir remporté cette compétition trois fois avec Séville, il avait échoué en finale avec Arsenal en 2019. Mais cette fois, c’est bien avec Villarreal qu’il se qualifie, tout en éliminant son ancien club. Il signe un exploit retentissant dans un club que personne ne voyait aussi haut. Rappelons que Villarreal n'avait encore jamais atteint de finale dans son histoire. Ils seront présents à Gda?sk le 26 mai prochain pour tenter d’inscrire une ligne dorée à leur palmarès.

??Unai Emery devient le 1er entraineur de l'histoire à atteindre 5 finales en Coupe d'Europe. pic.twitter.com/qQ6amu4kWu
— FOOTBALL-TIME? (@Footballtime___) May 6, 2021

Le perdant : Martin Odegaard n'a rien montré

Le Norvégien a eu beaucoup de difficultés ce jeudi soir. Il n’a tout simplement rien apporté offensivement. Touchant le ballon à 46 reprises, il n’a pas été capable de créer de danger. Réussissant 22 de ses 25 passes (88%), il n’a jamais su trouver de décalage pour ses coéquipiers. Il n’a pas non plus été en mesure de se mettre en position de frappe. Il n’a d’ailleurs tiré qu’une seule fois, à longue distance, dans un aveu d’impuissance face à la défense espagnole qui a facilement contré le ballon (59e). Il n’a pas non plus brillé par ses déplacements, se rendant très peu disponible pour ses coéquipiers. A l’image de son équipe, il ne s’est pas montré pressant. Il est logiquement remplacé par Martinelli (62e) qui, en moins d’une demi-heure, aura amené bien plus de danger.

Vincent Soubabère

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