eyraud (jacques henri) (R.Martin/L'Equipe)

A lire dans France Football cette semaine, les sept «péchés capitaux» de Jacques-Henri Eyraud, le président de l'OM

En situation d'échec à l'OM, Jacques-Henri Eyraud est rejeté par une majorité du peuple marseillais et des connaisseurs du football. FF vous explique pourquoi en sept points dans son nouveau numéro cette semaine. Présentation.

A Marseille, Jacques-Henri Eyraud est vu comme trop parisien car originaire de la capitale, car ancien supporter du PSG, le péché capital. Il a même regretté publiquement l’abondance de supporters de l’OM parmi les salariés du club. Il est aussi trop dispendieux, lui l’homo economicus passé par les meilleurs business schools. Un exemple : il a validé l’achat de Kevin Strootman pour 25 M€ et 500 000 € de salaire brut mensuel sur cinq ans. Sans parler des cas Kostas Mitroglou et Dimitri Payet.

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Trop décalé, JHE

Avec ses coaches, il est trop distant. Peu au fait des affaires du foot, il les protège mal, les expose. D’ailleurs, Rudi Garcia et André Villas-Boas sont partis dans des conditions critiques. Trop coupé de l’ADN marseillais, il a cru se faire adopter en faisant le tour des popotes locales et en slamant du IAM. Raté, sa façon de percevoir tout fan comme un client potentiel l’a discrédité auprès des ultras. A force d’un projet trop flou, il a perdu tout le monde, ceux qui ont cru à l’OM Champions Project, au retour des anciens de l’OM au sein du club, à sa politique de recrutement, etc. Justement, il est resté trop obnubilé par son "grantakan" et n’a jamais trouvé la perle capable de claquer 20 à 30 buts par an, comme les Josip Skoblar, Jean-Pierre Papin et Didier Drogba des belles années. A la place, ce fut Kostas Mitroglou ou Dario Benedetto... Pour résumé, JHE est trop décalé, il n’a jamais su incarner sa fonction, trop techno, trop Harvard, pas assez foot en somme...

Jacques-Henri Eyraud, 7 un peu trop : dossier en intégralité à ne pas manquer dans le nouveau numéro de France Football actuellement disponible en kiosques et dès à présent en version numérique en cliquant ici.