Kingsley Coman (France) (Jean-Marie Hervio/Lâ?™Équipe)

Kingsley Coman : «Ne pas avoir participé à la Coupe du monde, ça rajoute une motivation»

Présent en conférence de presse ce vendredi, Kingsley Coman a été interrogé sur bon nombres de sujets. La concurrence en attaque, ses ambitions personnelles, son évolution en tant que joueur, la très longue saison, la bulle sanitaire : FF fait la synthèse.

La présence de Kimpembe, Rabiot et Maignan, formés au PSG avec lui

«On ne s'attendait pas à ça plus jeunes. Mais sur les dernières saisons il n'y a rien de surprenant. C'est toujours un moment un peu spécial. On se remémore des souvenirs de quand on était plus petits. C'est toujours quelque chose de beau.»

Sur ses objectifs individuels

«Ne pas avoir participé à la Coupe du monde fait que je n'ai toujours pas de titre international. Ça rajoute une motivation. Bien sûr que du point de vue personnel j'espère être titulaire et avoir le maximum temps de jeu. Mais il y a un coach, il fera l'équipe et on acceptera ses choix.»

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N'est-ce pas trop compliqué d'arriver avec le statut de favori ?

«On a toujours fait partie des favoris. Le fait d'être champion du monde rajoute forcément de la pression mais la plupart des joueurs sont dans des très grands clubs et sont habitués à ça. Je ne pense vraiment pas que ce soit négatif.»

Sur le risque d'être relégué derrière le trio Griezmann-Mbappé-Benzema et le potentiel offensif des Bleus

«La concurrence fait partie du métier. Je suis habitué de faire partie d'équipes avec beaucoup de concurrences. C'est positif pour l'équipe. Je pense qu'on a la meilleure attaque d'Europe et du monde sur le papier. Ce sera un plaisir de jouer avec tous les joueurs présents ici.»

Sur la possibilité gagner une compétition avec quatre joueurs offensifs

«Je pense que c'est faisable de gagner comme ça. C'est le coach qui décidera. J'ai insisté sur l'attaque mais je pense qu'on a la meilleure équipe du monde, que ce soit en attaque, au milieu, en défense ou au poste de gardien.»

Sur ce que représente Benzema pour sa génération

«Un exemple. La génération 87 c'était celle qui nous faisait rêver. Pouvoir évoluer avec lui prouve que j'ai fait un très grand parcours. Ce sera un plaisir.»

Sa deuxième compétition internationale après 2016 et ses progrès depuis

«Je suis meilleur qu'en 2016. J'ai beaucoup progressé dans dernier geste à la passe ou à la finition. Je suis content de ma saison parce que c'était ma première depuis un moment où j'ai pu faire presque tous les matches. Même si j'ai eu un petit coup de moins bien physiquement sur la deuxième partie de saison. Dans l'ensemble je suis très heureux.»

Sur ses blessures qui l'ont longtemps embêté et son but en finale de C1 l'année dernière

«Ce but était une récompense. Une preuve que le travail finit par payer. J'ai pu faire une saison très complète. J'ai beaucoup travaillé sur mes points faibles, j'ai beaucoup plus confiance en mon corps. Je connais mes points faibles. Je ne suis plus dans la situation que je connaissais avant.»

Sur son style de jeu tout en provocation et parfois trop "énergivore"

«J'ai beaucoup évolué. J'essaie d'être plus décisif et de beaucoup varier. Parfois à l'extérieur, parfois à l'intérieur. La base de mon jeu restera toujours la provocation mais maintenant j'alterne beaucoup plus en essayant d'être aussi à la finition, dans la dernière passe ou à l'intérieur du jeu.»

Sur son récent changement d'agent et son avenir au Bayern

«Il y a des négociations en cours.»

Sur les dangers potentiels pour l'équipe de France

«C'est jamais facile le foot. Il y a beaucoup de bonnes équipes et des nations avec de supers joueurs. Ce n'est pas toujours la même équipe qui gagne. Sur un match tout peut se jouer donc le danger sera toujours présent. On ne peut pas jamais garantir qu'on sera champion. Mais ce qu'on peut garantir, c'est qu'on fera le maximum pour.»

Sur l'appréhension d'un long fonctionnement en bulle et le risque de lassitude

«Actuellement non mais sur la longueur je pense que ça peut peser. Habituellement il y a toujours des journées familles qui nous permettent d'extérioriser, de penser à autre chose, de voir ses proches. Là ça ne sera pas possible donc ça sera plus compliqué. Je pense qu'on trouvera d'autres centres d'attention et d'autres choses à faire pour extérioriser.»

Sur sa très longue saison depuis août dernier et son état physique et mental

«Le fait d'être sorti de beaucoup de compétitions a permis d'avoir moins de matches et de récupérer ces dernières semaines. On a encore deux grosses semaines pour bien travailler et arriver frais. Je serai très, très frais pour le début de l'Euro.»

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