stephan (julien) (V.Michel/L'Equipe)

«La C1 a fait beaucoup de mal», «Doku ? Les gens changeront d'avis», «Être troisième, c'est un accident» : notre débat autour de la situation du Stade Rennais

Un seul succès sur ses neuf derniers matches toutes compétitions confondues, des difficultés plus profondes dans le je : qu'arrive-t-il vraiment au Stade Rennais ? FF est parti prendre le pouls non loin du Roazhon Park pour ouvrir le débat.

Le casting de FF
- Etienne Didot, 177 matches avec le Stade Rennais entre 2002 et 2008.
- Laurent Frétigné, responsable des sports à Ouest-France Rennes.
- Marco, 34 ans, supporter du SRFC.
 
La situation est-elle surprenante ?
Etienne Didot : «Tout ça est complètement logique»
«Non, pas surprenante. Ce n'est pas anormal. C'est un club qui grandit de saison en saison, qui a participé pour la première fois à la Ligue des champions, qui a gagné son premier trophée depuis longtemps il y a deux ans. Il y a eu les phases de poules de C1 dans les conditions qu'on connaît. Il faut digérer tout ça, avec un groupe avec des joueurs qui disputaient la compétition pour la première fois pour la plupart. Tout ça est même complètement logique. Je suis un peu surpris des commentaires autour de l'équipe actuellement, parce que c'est évident que cela n'allait pas être simple. La digestion est peut-être un peu plus longue que prévu mais le Stade Rennais va, je pense, bien finir sa saison.»

«Doku traîne le montant de son transfert comme une caravane»

Laurent Frétigné : «La C1 a fait beaucoup de mal»
«Cela peut-être surprenant par rapport au début de saison, au mercato et à la bonne série de décembre. Mais il y avait des signes... Dans ce jeu un peu stérile, dans la fragilité, ce manque d'efficacité - qui est revenue un peu en décembre mais sans flamboyance. La Ligue des champions a fait beaucoup de mal, Camavinga se projette moins et est moins percutant. Guirassy n'est pas l'attaquant espéré... On sent qu'il y a du potentiel mais il a, pour le moment, fait un ou deux excellents matches. Il est à quatre buts et un en Ligue des champions. Montpellier, ils ont Laborde et Delort à neuf buts chacun ! On ne lui demande pas quinze buts, mais sept ou huit, ce serait pas mal. Ce seraient un ou deux matches perdus en moins. Il y a aussi la forme de certains cadres : Maouassa est dans le dur depuis ses blessures. C'était un piston qui amenait beaucoup de projection devant. Traoré n'est plus à son niveau des deux grandes saisons qu'il a fait. Est-ce que ce n'est qu'un passage ? Dimanche (NDLR : à Montpellier, 1-2), il fait un bon match offensif, mais défensivement, il tombe sur un Mavididi en feu (doublé)... Et ce jeu de possession avec moins de verticalité. Il y a beaucoup d'explications : sur les joueurs, le système. Et Doku, sans parler du montant du transfert, à un moment ou à un autre, il faut qu'il soit décisif. Même si le jour où il aura ce déclic, il va faire mal. Il traîne le montant de son transfert comme une caravane.»
Marco : «Une équipe un peu au bout du rouleau»
«Il y a eu un contre-coup après l'élimination en Ligue des champions. On n'a même pas pu continuer en Europe avec la troisième place en poules. Suite à ça, on se retrouve avec des joueurs peut-être un peu désabusés, qui sont venus pour l'Europe, comme par exemple Martin Terrier, Daniele Rugani. Tout ceci explique cette panne actuelle et une équipe un petit peu au bout du rouleau. Il y a urgence de résultats. On commence à s'habituer aux qualifications en Coupe d'Europe depuis plusieurs années. Là, si on n'était pas en Europe, ce serait un petit échec. Il y a urgence de gagner des points, d'avoir du jeu, et d'assurer l'avenir car toute une génération risque de partir comme Camavinga, Nzonzi, peut-être Bourigeaud, Grenier, même Traoré et Maouassa...»

«On n'arrive pas à créer tout court»

Le plus gros problème du moment
Etienne Didot : «Des attentes trop importantes»
«Ce sont les attentes qui sont trop importantes par rapport à la dimension du club, même s'il en a pris une nouvelle. Ce n'est pas parce que le club s'est qualifié en Ligue des champions qu'ils vont enchaîner, c'est hyper difficile, les gens ne se rendent pas compte ! C'était dur d'être à la hauteur en C1, ils l'ont été par moment. Ensuite, digérer ça en Championnat, revenir au quotidien... Il y a eu des méformes parce que ça puise énormément de disputer des matches que les joueurs n'avaient pas l'habitude de jouer.»
 
Laurent Frétigné : «L'efficacité, le premier mal»
«Il n'y a aucun buteur à plus de quatre buts. Cela ne marque pas beaucoup. Plus que le problème du moment, c'est le problème de la saison. La défense est cinquième du Championnat alors que l'attaque... Guirassy a été blessé assez longtemps, Doku ne marque pas... Cette efficacité, c'est le premier mal. Et, depuis, en plus, vient s'ajouter une fragilité défensive depuis janvier avec Damien Da Silva dans le dur, Nayef Aguerd qui est moins bien également. Cela a été solide quand Julien Stéphan a mis une défense à trois centraux à Lens (0-0) mais les deux blocs se sont neutralisés... Avec le déluge et le froid, c'était ravissant.»

«Damien Da Silva, c'est peut-être un peu dur de le mettre de côté mais il faut faire jouer la concurrence quand ça va moins bien. Il a vraiment des lacunes en ce moment.»

Marco : «Tout est téléphoné»
«Le plus gros souci du moment est le souci collectif. On n'arrive pas à créer du danger et même à créer tout court. Tout est téléphoné, il y a un manque de danger permanent offensif. Par exemple, contre Montpellier, il y a un joueur qui a déclaré qu'il savait que Rennes faisait pas mal de passes latérales et que ça manquait de verticalité (NDLR : le Montpelliérain Florent Mollet). Et il a surpris Jonas Martin sur une passe latérale, ce qui a amené le deuxième but. On n'arrive plus à faire grand-chose avec le ballon. On a des bons joueurs, mais on n'arrive pas à faire mal aux équipes. Il manque un créateur au milieu, un numéro 10 qui puisse amener du pétillant. J'aurais bien vu Martin Terrier faire ça mais il n'est pas au niveau des attentes. Sinon, j'adore ce joueur, mais Da Silva a coûté pas mal de buts cette saison. On retient qu'il marque et qu'il est capitaine. C'est peut-être un peu dur de le mettre de côté mais il faut faire jouer la concurrence quand ça va moins bien. Il a vraiment des lacunes en ce moment. C'est le dernier pilier de la défense, il doit être l'homme d'expérience pour Aguerd et Gomis.»

«S'il y a défaite face à Nice, il va y avoir de très grosses fissures»

Quelle(s) responsabilité(s) pour Julien Stéphan ?
Etienne Didot : «Admiratif de son travail»
«Je ne suis pas proche de lui, mais je suis admiratif du travail de Julien Stéphan. Il a fait grandir le club. Il était présent dans les grands rendez-vous. Il se fait logiquement pointer du doigt parce que ça ne va pas, comme toujours, mais les gens savent qu'il fait un énorme travail. Il faut lui laisser du temps. Je trouverais ça vraiment stupide qu'on lui fasse quitter le navire. C'est impensable. Il faut le laisser grandir avec le club.»
 
Laurent Frétigné : «Une forme de tâtonnement»
«En ce moment, on a l'impression d'une forme de tâtonnement. Il a changé plusieurs fois de systèmes. En début d'année, cela a bien marché à Brest quand il mettait Grenier en numéro 10 sous l'attaquant, avec Terrier en pointe. Avant que Guirassy revienne. Cela a plutôt pas mal marché, les deux se trouvaient bien. Il y a longtemps eu le 4-3-3, puis le 4-2-3-1, puis ce test à trois centraux derrière... Il fait avec les joueurs qu'il a, mais les joueurs, il les a voulu lors du mercato. Je préfère attendre la fin de saison pour faire le bilan. Même s'ils perdent vendredi face à Nice, il va y avoir de très grosses fissures (NDLR : ce vendredi). Il rentre un peu dans le rang des coaches de Ligue 1 qui peuvent être sous le feu des critiques quand cela va moins bien. Il y a eu des critiques injustes quand on dit qu'il a voulu tous les pouvoirs. Les critiques de Pierre Ménès qui sont, on le voit, téléguidées par Olivier Létang qui est plus obsédé par les mauvais résultats de Rennes que par les bons résultats de Lille en ce moment. On a des preuves de ça. Il envoie des SMS à des collègues... Mais, en tout cas, il est clair que Stéphan a sa part de responsabilité. En plus, ça sent un peu la fin de cycle. Si Nzonzi, Grenier, Camavinga partent... Le milieu est à reconstruire. Da Silva, on ne sait pas. Stéphan, également, on ne peut pas lui enlever la formation. Rennes reste un club formateur mais il y a aussi des échecs. Il y a des réussites comme Camavinga, Truffert. Mais il y a des choses un peu moins bien, avec un échec de gestion : l'échec Georginio Rutter (NDLR : jeune pépite rennaise partie à Hoffenheim et qui a inscrit son premier but quelques minutes à peine après son entrée), c'est Létang. Quand Florian Maurice arrive, c'est presque trop tard.»

«On n'oublie pas le passé avec Julien Stéphan. Il a tout révolutionné dans le jeu, avec une certaine dynamique.»

Marco : «Il n'a pas l'air de trop s'inquiéter»
«Il y a des moments où je lui en veux au sujet du jeu produit. Quand il y a un onze titulaire qui est vraiment bon sur le terrain, même là on n'y arrive pas donc je me dis que ça vient peut-être des joueurs : sont-ils motivés, à fond dans le projet ? Je n'arrive pas trop à mesurer la responsabilité de Julien Stéphan, mais il n'a pas l'air de trop s'inquiéter sur les résultats. J'espère que ça bouge beaucoup en interne car il ne le dit pas forcément en conférence de presse. C'est peut-être un remodelage tactique qui est à faire, avec une remise en cause de joueurs dès que l'équipe va moins bien. On n'oublie pas le passé avec Julien Stéphan. Il a tout révolutionné dans le jeu, avec une certaine dynamique. Sans renier ce qu'a fait Sabri Lamouchi avant lui, il nous a permis de gagner un trophée (NDLR : La Coupe de France 2019). Il nous a permis d'aller loin en Coupe d'Europe. Mais sur le niveau actuel de l'équipe, un boost, lié à un changement d'entraîneur, pourrait enfin être envisageable. Il y a un an, c'était inimaginable de voir Stéphan partir. Là, j'ai l'impression qu'il y a de plus de plus de critiques, et souvent fondées. Les responsabilités sont partagées entre son coaching, les joueurs et le mercato.»

«On disait que Maurice allait faire des merveilles»

Le recrutement estival : gros raté ?
Etienne Didot : «Doku ? Les gens changeront d'avis»
«Ils avaient un gardien exceptionnel, donc c'est toujours difficile de passer derrière. Je pense que Gomis va prendre plus d'assurance petit à petit. Guirassy est une bonne recrue. Doku ? Je pense que c'est un futur crack. Dans quelques mois, les gens changeront d'avis. Il y a eu peut-être des ratés sur les prêts, Dalbert et Rugani, mais je ne trouve pas l'ensemble catastrophique.»
 
Laurent Frétigné : «Une erreur de ne pas anticiper le départ de Mendy»
«Sur le papier, c'était bien, et puis, finalement, c'est un peu moyen. Terrier, on peut au moins le juger sur le caractère. Il y a des moments où on voit qu'il pue le foot. Dans un match, il va faire deux actions de classe puis disparaître... En termes de caractère, c'est décevant. Ce n'est pas un leader, mais à un moment, c'est un grand garçon. Gomis, ce n'est pas à la hauteur du prix. C'est le prix de l'urgence. Croire qu'Edouard Mendy n'allait pas être attaqué et donc ne pas anticiper son départ, c'est une erreur. Ils voulaient un francophone, avec le même profil de gardien. Ils n'ont pas eu énormément de choix. Ils ont pris Gomis, dernier de Ligue 1 avec Dijon. Lors de son premier match avec Rennes, l'équipe est en tête. On verra la saison prochaine... C'est un bon gardien, mais payé trop cher, et on juge aussi là-dessus. Rugani, c'est un échec. Vu le prix, c'est-à-dire un prêt à deux millions d'euros, est-ce qu'il ne fallait pas essayer de le garder ? Il était en reprise depuis un moment. Il y a bien eu deux ou trois matches avant son départ et il est toujours resté sur le banc. Et il rentre en Italie et rejoue direct à Cagliari... Est-ce que ça vient du staff, de lui ? Dans une défense en doute, il ferait peut-être du bien. Guirassy ? Les enchères sont montées à cause des clubs anglais. Peut-être faudrait-il qu'il soit davantage utilisé en joueur d'appui, il aime bien redescendre. Cela manque de présence dans la surface...»

«Terrier, dans un match, il va faire deux actions de classe puis disparaître... En termes de caractère, c'est décevant.»

Marco : «Doku-Raphinha, la comparaison fait mal»
«Le mercato, préparé pour la C1, a été mal pensé. Il n'a pas été bon et il était fait pour cette Ligue des champions qui a disparu trop tôt. Je n'ai pas trouvé ce mercato à la hauteur de mes espérances. On a eu beaucoup de mal à finaliser le dossier du gardien. Mendy est parti à l'arrache. Ç'a vraiment été une grosse perte. On ne s'y attendait pas. Même si Gomis est bon, Mendy était une valeur ultra sûre. Il y a eu Aguerd, le bon plan, et Rugani, le défenseur d'expérience qu'on cherchait. J'avais vu ses stats à la Juventus, il n'avait pas beaucoup joué donc je me suis pas vraiment dit que c'était une valeur sûre. Est-ce qu'il n'y aurait pas fallu un Yunis Abdelhamid de Reims qui, lui, joue énormément pour lui faire découvrir le haut niveau ? Quant à Guirassy, il a tenu ses promesses au tout départ, mais on n'oublie pas qu'il vient d'Amiens. Ce n'est pas là-bas qu'il a pu faire ses preuves pour jouer la C1. Ce n'était pas un attaquant de grosse renommée. Jérémy Doku a 18 ans, mais il s'entête beaucoup trop dans son jeu, il n'est pas assez inventif, il fait tout le temps le même geste offensif et il ne joue pas collectif : il ne parvient pas à créer des combinaisons. On a l'impression qu'il veut juste passer à la vitesse et c'est tout. Ce sont des choses qui font terriblement mal parce que l'année dernière, on avait Raphinha qui créait du danger. La comparaison fait mal. On attend que ça se débloque enfin, un peu comme Jonathan David à Lille. Il a eu beaucoup de pression sur les épaules... Donc je n'étais pas forcément convaincu du mercato. Florian Maurice est arrivé avec une étiquette de super directeur sportif. On disait qu'il allait faire des merveilles. C'est le premier mercato, il arrivait tout juste, je lui donne une deuxième chance, pas de souci, mais je m'attendais à mieux.»

«Camavinga, les Bleus, c'était trop tôt»

Qu'arrive-t-il à Eduardo Camavinga ?
Etienne Didot : «Ça va repartir»
«Il est à l'image de l'équipe. Il faut digérer la progression. Je me rappelle d'il y a quelques semaines où on demandait : "Qu'est-ce qui arrive à Kylian Mbappé ? Il ne progresse plus." Ces joueurs sont des talents tellement énormes qu'ils ont des bas, comme tout le monde. Camavinga a joué énormément. Il ne faut pas s'alarmer. Il va encore prouver. Ça va repartir.»
 
Laurent Frétigné : «Le grand joueur en devenir est toujours là»
«Le coup de moins bien qu'on a observé, clairement, c'est après l'équipe de France. On pense que c'était trop tôt. Avec la notoriété. Il faut digérer, c'est énorme. Stéphan le répète sans arrêt mais il ne faut pas oublier qu'il a 18 ans. Il vient à peine de terminer sa croissance. Dans le jeu, Stéphan aimerait qu'il évolue plus haut. J'ai l'impression qu'il y a une sorte de tiraillement. Camavinga veut être face au jeu pour se rassurer. Dimanche à Montpellier, il fait une entrée avec trois belles projections. C'est le Camavinga qu'il faut avoir. Mais pas en sortie de banc, ce n'est pas un impact player ! Et il y a la situation contractuelle : si Rennes n'est pas européen en fin de saison, c'est certain qu'il partira. En étant chez Stellar (agence britannique très cotée), il devient un vrai produit marchand et ça va commencer à urger. S'il veut rester la saison prochaine, il faut qu'il prolonge. On n'imagine pas Camavinga partir libre, ou alors ce serait l'échec de la décennie. Mais je ne suis pas sûr que sa situation contractuelle soit la chose qui le bouleverse le plus. Il a l'air d'être bien dans sa tête. Je pense que c'est un coup de mou comme un joueur peut avoir. Le grand joueur en devenir est toujours là. Personne ne s'est trompé sur lui.»

«S'il veut rester la saison prochaine, il faut qu'il prolonge. On n'imagine pas Camavinga partir libre, ou alors ce serait l'échec de la décennie.»

Marco : «Les clés données un peu trop tôt»
«Peut-être que Camavinga a été trop utilisé et qu'il a trop de pression sur les épaules. On lui a filé les clés un peu trop tôt. Ce qui lui arrive est aussi peut-être lié à son changement de poste : au départ, il était plus défensif, là, il est davantage offensif avec les clés du milieu. Pour moi, ça ne porte pas assez ses fruits. Ce n'est peut-être pas son meilleur poste. Après, les joueurs l'attendent beaucoup plus. Il prend pas mal de coups et les coaches adverses se concentrent aussi sur lui. Il sait qu'il est plus regardé, plus attendu. Mais je trouve aussi que Didier Deschamps aurait pu l'économiser un peu lors des matches amicaux.»

«Ne pas être cinquième serait un échec»

Est-ce qu'on en attend trop ?
Laurent Frétigné : «Être troisième, c'est un accident»
«Il y a beaucoup d'attentes sur le club. Cela dépend le degré d'attente. En début de saison, il y a eu un emballement au-dessus de ce que cela méritait. Ok, il y avait la Ligue des champions et un beau mercato, mais il faut aussi revoir le budget. Même si c'est un club qui veut être européen, figurer dans le top 5. Car être troisième pour Rennes, c'est un accident. Cette saison, on voit qu'on a un vrai big four. Mais l'ambition de Rennes est d'être juste derrière et de profiter de temps en temps d'un accident. Donc ne pas être cinquième serait un échec. Il faut voir où on met l'attente. Même si on n'oublie pas le montant du mercato. S'ils vont en Ligue Europa Conférence, ça ira, mais en-dessous, là on pourra parler de saison ratée.»
 
Marco : «On était bien dans notre cocon»
«Je pense qu'on en attend un petit peu trop. On était bien dans notre petit cocon, être 7e ou 8e avec, de temps en temps, une petite qualification européenne.»

«Laissons le club grandir tranquillement. Le Stade Rennais est sur la bonne route.»

Les raisons d'espérer
Etienne Didot : «Sur la bonne route»
«Un peu de patience ! Il ne faut pas voir que les cinq, six derniers matches. La continuité paye souvent, et, ne vous inquiétez pas, à l'intérieur, ça doit s'activer pour que ça aille mieux. Laissons le club grandir tranquillement. Le Stade Rennais est sur la bonne route.»
Laurent Frétigné : «Stéphan ne baissera pas les bras»
«L'équipe a du potentiel. Si on parle à court terme : sur le match de vendredi, si les cadres sont au rendez-vous et que Rennes bat Nice, l'équipe est ensuite capable d'aller battre Lyon. C'est une équipe à réaction. Des cadres vont rester et donc ont envie d'être européens en fin de saison. Le motif d'espoir, c'est aussi se dire que Stéphan ne baissera pas les bras dans la recherche de solutions.»
Marco : «La cinquième place»
«La cinquième place est toujours possible ! Il y a les quatre fusées de devant, mais derrière, ce serait super d'obtenir une nouvelle place européenne. Et se dire que si on se qualifie, il pourra y avoir un mercato de nouveau intéressant.»
Timothé Crépin