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di maria (angel) (R.Martin/L'Equipe)
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PSG

Les 10 matches les plus marquants de la décennie pour le PSG en Ligue des champions

Une nouvelle décennie s'achèvera dans quelques semaines. Et avant l'ultime match du PSG au cours de cette décennie en Ligue des champions, FF a répertorié les dix matches les plus marquants de ces dernières années. Pour le meilleur et pour le pire.

Paul Giffard mis à jour le 7 décembre 2020 à 21h57

PSG-Barcelone (4-0, février 2017) : le chef-d'oeuvre

On ne pouvait pas commencer sans évoquer le plus beau match du PSG en Ligue des champions depuis l’arrivée des Qataris en 2011. Privés de Thiago Motta et Thiago Silva, les Parisiens ne sont pas favoris au coup d’envoi face à Barcelone et sa triplette dévastatrice, la MSN : Messi, Suarez et Neymar. Et pourtant, les coéquipiers de Blaise Matuidi vont jouer leur plus belle partition. Pour la première de Presnel Kimpembe en C1, le club de la capitale marche sur les champions d’Europe 2015. Projection rapide vers l'avant, agressivité et pressing tout terrain, la performance des champions de France en titre est un véritable chef-d’œuvre. Angel Di Maria, par deux fois, Julian Draxler et Edinson Cavani vont faire trembler les filets de Marc-André ter Stegen. En ce soir de Saint-Valentin, le PSG déclare son amour pour ses supporters. Malheureusement, il ne dura que trois semaines...

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Barcelone-PSG (6-1, mars 2017) : le séisme

8 mars 2017, une date qui restera à jamais dans l’histoire. Malgré quatre buts d’avance, le PSG va sombrer au Camp Nou. Aux portes des quarts de finale, les Parisiens vont subir la défaite la plus humiliante en cinquante ans d’existence. Menés 3-0, les hommes d'Unai Emery s’en remettent à Edinson Cavani pour inscrire un but à l’heure de jeu, synonyme de qualification. Du moins le pense-t-on. Dans une rencontre marquée par un arbitrage pas à la hauteur, les visiteurs vont vivre un cauchemar dans les sept dernières minutes. À deux reprises - sur coup franc et penalty -, Neymar remet les siens dans le droit chemin avant d’offrir le but de la qualification à Sergi Roberto.

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Chelsea-PSG (2-0, avril 2014) : le bourreau Demba Ba

Avant la remontada face au FC Barcelone, le PSG en a subi une trois ans plus tôt à Stamford Bridge. Victorieux 3-1 à l’aller avec notamment le sublime but de Javier Pastore, les hommes de Laurent Blanc sont tout proches d’accéder au dernier carré de la Ligue des champions. Néanmoins, Demba Ba va enterrer leurs espoirs en reprenant un centre fuyant en toute fin de rencontre (87e). Un peu plus tôt, c’est André Schürrle - remplaçant au coup d’envoi, Eden Hazard est sorti sur blessure - qui avait réveillé un Chelsea sans idée (32e). Refusant le jeu, le club de la capitale s’est fait punir. Sans Zlatan Ibrahimovic, le PSG n’a guère existé offensivement et s’est vu priver d’une place dans le dernier carré de la compétition. Un an plus tard, l’heure de la revanche sonnera.

Chelsea-PSG (2-2, mars 2015) : Thiago Silva vainc ses démons

Cette fois, le PSG retrouve Chelsea en huitièmes de finale. Séparées sur un score de parité au match aller (1-1), les deux formations ont rendez-vous à Stamford Bridge pour une rencontre électrique. Réduit à dix au bout de trente minutes après l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic, le PSG va finalement arracher sa qualification en prolongation par l’intermédiaire de Thiago Silva. Souvent critiqué pour son manque de caractère dans les grands rendez-vous, le Brésilien envoie une tête rageuse pour tromper Thibaut Courtois (113e). Fautif sur le deuxième but des Blues en provoquant un penalty (96e), le capitaine du club a su se rattraper. Avant ça, Gary Cahill pensait avoir fait le plus dur en trompant Salvatore Sirigu (81e). Mais c’était son compter sur l’ancien de la maison, David Luiz. Son coup de tête permettait ainsi à Paris d’aller en prolongation (86e).

PSG-Real Madrid (1-2, mars 2018) : la campagne de communication tourne au désastre

«Ensemble on va le faire.» Tel est le slogan choisi avant d’affronter le Real Madrid en huitièmes de finale retour au Parc des Princes. Battu 3-1 à Santiago-Bernabeu, le club de la capitale est condamné à l’exploit pour accéder aux quarts de finale. Diminué par la blessure de Neymar lors du Classique, le club de la capitale lance alors une vaste opération de communication autour de l’évènement. On se dit alors que les hommes d’Unai Emery peuvent renverser la vapeur. Néanmoins, Cristiano Ronaldo n’était pas du même avis. Sans Luka Modric, ni Toni Kroos, le Portugais porte le double champion d’Europe en titre. Positionnés en 4-4-2, les Merengue donnent une véritable leçon à des Parisiens bien trop timides (1-2). 

Manchester City-PSG (1-0, avril 2016) : le fameux 3-5-2

Le match qui a coûté le limogeage de Laurent Blanc. Tenu en échec par Manchester City au Parc des Princes en quart de finale aller (2-2), le PSG doit au moins marquer un but au retour pour espérer voir les demi-finales. L’ancien sélectionneur des Bleus décide d’aligner un 3-5-2 avec le retour de Serge Aurier. L’Ivoirien avait été mis à l’écart après avoir insulté son coach sur Périscope. Avec un positionnement plus haut de Maxwell et Gregory van der Wiel, et malgré les titularisations d’Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic, tous deux en pointe, les coéquipiers de Thiago Silva restent muets. Pire encore, ils se font surprendre par l’inévitable Kevin de Bruyne d’une sublime frappe enroulée (76e). Excepté le résultat final, le schéma tactique du «Président» avait plutôt inspiré les internautes que ses joueurs...

PSG-Manchester United (1-3, mars 2019) : inqualifiable

Quand Paris s'incline 3-1 face à une équipe plus que remaniée alors qu’il s’était imposé 2-0 au match aller à l’extérieur... Sans Neymar, les Parisiens réalisent une grande performance en remportant un succès précieux à Old Trafford. Cependant, le match retour ne sera pas la même chose. Face à une formation venue avec plusieurs joueurs inexpérimentés, le PSG va sombrer en toute fin de rencontre. Après un doublé de Romelu Lukaku et un but de Juan Bernat, les hommes de Thomas Tuchel se contentent de gérer mais vont se faire cueillir par une nouvelle décision litigieuse. Sur une frappe anodine, l’arbitre accorde un penalty à Manchester United pour une main de Presnel Kimpembe. Sans trembler, Marcus Rashford inverse la tendance et qualifie les siens. Après 2017 et 2018, le club de la capitale échoue pour la troisième fois de rang en huitièmes de finale de C1.

Barcelone-PSG (1-1, avril 2013) : si loin et pourtant si près

Être éliminé sans avoir perdu. Accroché à l’aller par le FC Barcelone (2-2), le PSG doit s’imposer ou alors marquer au minimum trois buts pour obtenir sa qualification dans le dernier carré de la C1. Dans un match serré, la situation va se décanter par l’intermédiaire de Javier Pastore (50e). A cet instant, le PSG est en demi-finale. Mais la rentrée de Lionel Messi va considérablement changer la donne. Remplaçant au coup d’envoi pour cause de blessure, la Pulga lance parfaitement Pedro qui trompe Salvatore Sirigu (71e). Virtuellement qualifiés pendant 21 minutes, le club de la capitale n’a pas su contenir l’Argentin. À cause du nombre de buts inscrits à l’extérieur, Paris échoue, à nouveau, dans sa quête d'une place en demi-finales.

PSG-Barcelone (3-2, septembre 2014) : une victoire de prestige

Privé de Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, le PSG triomphe tout de même face aux futurs champions d’Europe. Décevant en Ligue 1, Paris signe une prestation gigantesque lors de la 2e journée de la phase de poules. Loin d’être favoris contre le grand Barça, les hommes de Laurent Blanc vont pourtant livrer une performance XXL. Face aux assauts répétés des Parisiens, les Blaugrana ont pu compter sur Lionel Messi et Neymar pour rester en vie dans le match. Par deux fois, les deux stars ont permis aux siens de recoller au score. David Luiz, Marco Verratti et Blaise Matuidi sont les trois buteurs du côté des locaux. Si le club de la capitale parvient à prendre la première place du groupe, il la lâchera au match retour en s’inclinant 3-1.

Le Final 8 (août 2020) : une première historique

En 2020, le PSG nous aura fait vibrer. Après s’être qualifié pour les quarts de finale pour la première fois depuis 2016, Paris s’apprête à disputer un Final 8 inédit en raison du coronavirus. Face à l’Atalanta Bergame, le club de la capitale est tout proche de l’élimination. Mené 1-0, il faut attendre la rentrée d’Eric-Maxim Choupo-Moting en fin de match pour renverser une situation qui était plus que compromise (2-1). Buteur à la 93e, le Camerounais sauve son équipe qui se hissera jusqu’en finale. Victorieuse sans contestation face à Leipzig (3-0), la formation de Thomas Tuchel s’inclinera face au Bayern Munich (1-0) dans une finale où Kylian Mbappé a manqué de réalisme. Hormis la défaite, ce fut la première fois que le PSG participait à une finale de Ligue des champions. Enfin.