Soccer Football - Champions League - Round of 16 First Leg - Lazio v Bayern Munich - Stadio Olimpico, Rome, Italy - February 23, 2021 Bayern Munich's Robert Lewandowski celebrates scoring their first goal with teammates REUTERS/Alberto Lingria (Reuters)

Ligue des champions : Le Bayern Munich, tenant du titre, écrase la Lazio à Rome

Pourtant diminué par les blessures et les cas de Covid-19, le Bayern Munich a torpillé une Lazio très faible défensivement (4-1). Les hommes de Flick sont sur une autoroute avant le match retour.

La leçon : Le Bayern n'a pas fait dans le détail

Il n’en faut pas beaucoup au Bayern Munich pour enclencher le mode rouleau-compresseur et la Lazio l’a rapidement appris à ses dépens. Au bout d’à peine dix minutes. Après une entame réussie, l’inévitable Lewandowski interceptait un ballon en retrait mal appuyé de Musacchio, dribblait Reina et venait ouvrir la marque (0-1, 9e). Avant le tournant de cette première période. Bien servi dans la surface, Milinkovic-Savic s’écroulait au contact de Boateng (19e). Malgré la vérification des images par la VAR, l’arbitre de la rencontre n’accordait pas un penalty pourtant évident. Et si cela ne suffisait pas, le Bayern doublait vite la mise. Au terme d’une splendide action collective, le jeune Musiala (17 ans) trompait Reina d’une frappe croisée aux seize mètres (0-2, 24e). Le premier but en Ligue des champions pour la pépite munichoise. Fébrile défensivement, la meilleure équipe de Serie A en 2021 n’arrivait pas à s’en sortir et Lewandowski était tout proche d’aggraver la marque après une relance ratée de Reina (34e). Timides, les locaux parvenaient enfin à se procurer une occasion, mais Alaba contrait la frappe d’Immobile juste devant Neuer (39e). Un simple rappel à l’ordre car les Munichois étaient bel et bien au-dessus du lot à la fois offensivement et défensivement. Sur une erreur de Petric, Coman partait seul en contre-attaque, faisait le tour d’Acerbi et délivrait une lourde frappe du gauche. Reina repoussait dans les pieds de Sané (0-3, 42e). Le Bayern était implacable et chirurgical. 
 
Et le calvaire de la Lazio se poursuivait dès le retour des vestiaires. Alerté en profondeur, Sané s’amusait avec Patric et centrait fort devant le but. Le malheureux Acerbi poussait le ballon dans ses propres filets (0-4, 46e). Contre le cours du jeu, les hommes d'Inzaghi réduisaient l’écart dans la foulée. Parfaitement trouvé dans la surface, Correa ajustait Neuer d’une frappe du droit (1-4, 49e). Visiblement vexée, la Lazio se remettait à y croire avec encore Correa aux manettes. L’Espagnol obligeait Neuer à se détendre de tout son long (53e). Mais derrière, le collectif munichois assurait parfaitement sa deuxième période en étant rarement inquiété. Histoire de gérer les corps avant d’enchaîner les rencontres. Car ce mardi soir, les Allemands se sont déplacés en Italie avec une liste importante de forfaits : Pavard, Tolisso, Douglas Costa, Müller, Gnabry… Et pourtant, le Bayern a fait 95% du chemin en écrasant une Lazio complètement dépassée. Le vainqueur sortant est plus que jamais candidat à sa propre succession. Comme attendu.

Le gagnant : Sané s'est régalé

L’ancien joueur de Manchester City enchaîne les bonnes prestations ces derniers temps et ce huitième de finale aller ne viendra pas ternir le bilan. Omniprésent dans le jeu, il a fait vivre un calvaire à l’arrière-garde de la Lazio par ses dribbles et sa vitesse. Buteur à la réception d’une frappe de Coman repoussée par Reina, l’Allemand est également à l’origine du quatrième et dernier but de la partie du Bayern. Son numéro face à Patric est un vrai bonbon. En bref, on veut vite revoir un Sané à ce niveau. 

Le perdant : La Lazio en plein naufrage

C’est ce qu’on appelle prendre littéralement le bouillon. Catastrophique défensivement, la Lazio a été un bon sparring-partner pour une attaque munichoise qui n’en demandait pas tant. Mais à ce niveau, un ballon en retrait mal appuyé, un dribble raté et un déficit de vitesse se paient cash. Inzaghi a tenté de rectifier le tir dès la demi-heure de jeu en remplaçant Musacchio fautif sur le premier but par Lulic. En vain. Un véritable carnage.