Maldini

Paolo Maldini, latéral gauche de la Ballon d'Or Dream Team : «J'aurais pu être un meilleur arrière gauche»

Titulaire comme latéral gauche dans la Ballon d'Or Dream Team, Paolo Maldini a passé près d'un quart de siècle au plus haut niveau et a assisté à la métamorphose de son poste qu'il décrit avec précision et classe dans le numéro exceptionnel de France Football. Extraits.

Roberto Carlos, deuxième du classement : «Difficile à surprendre en un contre un»
«L'histoire de Roberto Carlos à l'Inter fait réfléchir : il a été mis à part sous prétexte qu'il avait du mal à défendre alors que ce n'était pas vrai, c'était un joueur difficile à surprendre en un contre un.»
 
Quand il devient arrière gauche : «Le poste défensif qui requérait le moins de spécificités.»
«J'ai passé mon essai pour intégrer le centre de formation du Milan en tant qu'ailier droit. Après trois-quatre ans, à la suite de la blessure d'un coéquipier je crois, j'ai reculé arrière droit et ça m'a plu. Deux ans plus tard, je faisais déjà mes débuts en Serie A toujours à ce poste. C'est allé très vite ! En U20 avec Fabio Capello, j'avais des consignes offensives, je n'étais pas un latéral consacré qu'au marquage. On jouait sur la même ligne, il n'y avait pas de différences entre les deux latéraux. Ensuite, l'année suivante, le poste de latéral gauche était libre et Liedholm m'y a fait jouer. C'était le poste défensif qui requérait le moins de spécificités. Certes, je suis né droitier, mais je n'avais pas trop de problèmes pour jouer à gauche.»

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Ses inspirations : «Tassotti m'a enthousiasmé»
«Le Mondial 78 est le premier que j'ai vu à la télé, et l'histoire de Cabrini était très belle. Il était jeune, avait un sacré look et il avait été énorme ! Au Milan, je me suis inspiré de Tassotti : il n'avait pas un gros physique mais une technique fine. Il m'a enthousiasmé dans la façon d'interpréter mon poste. J'ai toujours pensé que la technique, en plus de la force, pouvait offrir une issue dans des situations compliquées.»
 
Son bilan : «Une considération du monde du football»
«Je me suis souvent sacrifié pour l'équipe, j'aurais même pu être un meilleur arrière gauche si je m'en étais un peu plus foutu de ce que demandait le coach. Mais, en me comportant comme je l'ai fait, j'ai atteint une considération du monde du football encore plus élevée.»

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L'intégralité de l'entretien exceptionnel avec Paolo Maldini est à retrouver dans le numéro spécial Ballon d'Or Dream Team de France Football actuellement en kiosques ou en version numérique en cliquant ici.