Première partie du carnet de notes de chaque club de Ligue 1 pour la saison 2020-21
Le rideau est tombé sur la Ligue 1 version 2020-21. L'heure adéquate pour tirer les bilans. FF a donc griffonné un carnet de notes pour l'ensemble des équipes du Championnat de France avec ses cancres, ses élèves encourageants et ses élites. Première partie.
20. Dijon 4/20
21 petits points. 73 buts encaissés et seulement 25 marqués… La saison 2020-21 est à très vite ranger au fin fond du tiroir pour les Bourguignons. Complètement passés au travers que ce soit offensivement ou défensivement, Dijon n’a jamais vraiment pu s’accrocher à une quelconque chance de se maintenir. C’est simple, le DFCO n’est jamais sorti de la zone de relégation de la saison et s’est retrouvé à 28 reprises sur 38 lanterne rouge de la Ligue 1. Un exercice catastrophique.
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19. Nîmes 7/20
L’arrivée de Pascal Plancque n’aura rien changé. Malgré un net regain après le départ de Jérôme Arpinon, Nîmes n’avait pas la capacité de relever l’immense défi de se sauver une nouvelle saison dans le Championnat de France. Si l’on peut noter de jolies satisfactions comme le bon opus de Zinédine Ferhat ou de Birger Meling, les Crocos ont coulé collectivement. Le passage en 4-1-4-1 au printemps a tramé son lot d’espoirs mais la barre a semblé trop haute pour les Gardois.
18. Nantes 5/20
Et c’est loin d’être fini… Un cinq qui pourra rapidement se transformer en 3 si Nantes venait à descendre en Ligue 2 après son barrage crucial contre Toulouse. Comment un tel effectif et un tel club peuvent-ils se retrouver dans une telle panade ? Le FCN, club historique du Championnat, vient tout bonnement de réaliser l’une des pires saisons de son histoire. Sur et en dehors du terrain. Fracture entre les supporters et la présidence du club, quatre entraîneurs avec notamment le show Domenech, des joueurs qui ont un long moment baissé les bras, une prime de Kita pour le maintien… N’en jetez plus.
17. Brest 8/20
Merci Montpellier ! Grâce aux Pailladins, Brest a sauvé sa peau de très peu dans l’élite. Les Bretons n’obtiennent pas la moyenne pour une fin de saison absolument catastrophique qui a failli voir le club descendre en Ligue 2. Pourtant, tout au long de la saison, Brest a développé l’un des plus beaux jeux de Ligue 1. Avec un effectif peu coûteux et des joueurs de talent comme Faivre ou encore Perraud, les Ty’Zefs ont longtemps surfé sur la philosophie séduisante d’Olivier Dall’Oglio mais à trop penser que tout était déjà joué, le SB29 s’est englué et a bien failli glisser. Une note en-dessous de la moyenne pour le relâchement très coupable.
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16. Lorient 13/20
27 janvier 2021. A la mi-temps de son match en retard contre Dijon, Lorient perd 1-2 sur sa pelouse contre un concurrent direct. A ce moment-là, les Merlus sont six pieds sous terre et la L2 leur tapote joyeusement sur les épaules. Grâce à des buts de Moffi et de Gravillon (96e !), le club breton l’emporte et se lance dans son opération maintien. Un vrai tournant. Derrière, le FCL battra le PSG, accrocher Rennes et Monaco et aura trouvé sa voie. Avec les bons choix de Pélissier, la doublette Moffi-Wissa et la solide défense à cinq, Lorient a su trouver la recette pour s’en sortir. S’ils ont eu peur jusqu’au dernier moment, les Lorientais méritent leur maintien sur la deuxième partie de saison.
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15. Strasbourg 9/20
Une saison vraiment pas facile pour les Alsaciens. Après un début catastrophique avec seulement deux victoires pour neuf défaites en onze rencontres, Strasbourg a fluctué avec du mieux et du moins bien. Pour terminer la peur au ventre. Décevant pour le RCS qui a habitué à beaucoup mieux ces dernières saisons. Avec l’absence de supporters à la Meinau et la fin du cycle Thierry Laurey, Strasbourg n’a su trouver le rebond nécessaire pour enchaîner les victoires et se positionner tranquillement dans le ventre mou.
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14. Reims 8/20
Honnêtement, vous vous souveniez que Reims était en Ligue Europa en début de saison ? Allons… Après un opus 2019-20 en costaud, les Champenois se sont rapidement éteints dès l’incipit du Championnat. Sept journées, cinq défaites et deux nuls. Ca démarrait bien mal pour David Guion et ses ouailles. Dans le vrai à partir de fin décembre, Reims a par la suite assuré son maintien en enchaînant les matches nuls mais a sombré par la suite vers un relâchement coupable. Quatorzième, c’est au final une véritable dégringolade dans les ambitions marnaise. Il y avait mieux à faire avec des joueurs prometteurs comme Touré, Dia ou encore Mbuku…
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13. Angers 10/20
Du bon boulot pour Stéphane Moulin. Pour sa cinquième saison dans l’élite, le SCO s’est tranquillement installé dans le cocooning du ventre mou, bien au chaud. Mission accomplie haut-la-main. Les Angevins ne se sont jamais fait peur mais si FF ne décerne qu’une petite moyenne au club de l’Anjou, c’est plus par manque de crocs. A un tournant de l’opus 2020-21, Fulgini et consorts avaient vraiment de quoi faire pour aller enquiquiner des équipes plus haut. Et pourquoi pas se mêler aux places au-dessus de la dixième. Angers a malheureusement terminé en roue libre ne trouvant pas le supplément d’âme nécessaire.
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12. Bordeaux 7/20
Un miroir aux alouettes cette douzième place. Car en creusant un poil plus par rapport au classement, Bordeaux s’en sort miraculeusement bien. Dans le top 10 à mi-saison, sans véritables encombres, les Girondins se sont totalement effondrés par la suite. Catastrophiques dans le jeu, minés par des problèmes internes et avec des dirigeants qui ont tout abandonné, les Marine et Blanc se sont enfouis dans une montagne de problèmes et ont frôlé la relégation. Reste encore à gérer le très sensible virage de la revente et du rebond sportif…
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11. Saint-Etienne 10/20
Après un excellent début de saison qui les a vu prendre la tête de la Ligue 1 deux journées durant, les Verts ont eu de sévères suées. Privé de beaucoup de joueurs pour blessures, covid et autres mis de côté par lui-même, Claude Puel a dû composer avec un effectif restreint et des maux de tête récurrents au moment de coucher son onze sur le paperboard. Un rajeunissement forcé et brutal qui a causé bien du tourment aux supporters stéphanois qui ont vite compris que la saison serait galère. Mais à force de s’accrocher, les Foréziens ont obtenu tranquillement leur maintien et peuvent désormais capitaliser sur le futur avec des gamins prêts à éclore pleinement comme Gourna, Abi ou encore Green.
J.T.
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